LA BIBLE CONDAMNÉE PAR DES COURS DE JUSTICE BRITANNIQUES

La Bible Condamnée par des Cours Britanniques

La croyance dans la Bible est « incompatible avec la dignité humaine ». C’est cette décision de justice qui a été rendue en conclusion d’un procès intenté au Dr David Mackereth, un chrétien dévoué qui avait travaillé 26 ans durant en tant que médecin urgentiste dans le cadre du National Health Service (équivalent de la Sécurité Sociale). Il a déclaré avoir été renvoyé parce qu’il avait refusé de qualifier de femme un homme au sens biologique du terme. Voici l’arrêt rendu par la cour : « La croyance en Genèse 1.27, une faible adhésion au mouvement transgenre et une objection de conscience envers ce dernier sont incompatibles avec la dignité humaine et sont en contradiction avec les droits fondamentaux d’autrui, dans le cas qui nous occupe ici, les individus transgenre ». La cour a ajouté : « dans la mesure où ces croyances font partie intégrante d’une foi plus étendue, c’est tout l’ensemble de la foi professée par cet homme qui n’est pas digne de respect dans une société démocratique ».

Le Dr Mackereth a été démis de ses fonctions auprès du Ministère du Travail et des Pensions (DWP) fin juin 2018 après que son responsable lui fasse subir un « interrogatoire » au sujet de ses convictions religieuses personnelles. Mackereth a fait part à la cour en juillet de la question de son supérieur hiérarchique : « S’il y avait face à vous un homme barbu d’1m80 qui vous demandait que vous vous adressiez à lui comme à une dame, vous le feriez ? » Mackereth a répondu qu’à cause de ses croyances religieuses, ça n’était pas envisageable et il a été immédiatement mis fin à son contrat de travail ».

L’avocat du Dr Mackereth, Michael Phillips, a dit à la Cour : « Sa croyance est dans la vérité de la Bible, et en particulier, la vérité de Genèse 1.27. « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme ». Il s’ensuit que chaque personne est créée par Dieu soit comme appartenant au sexe masculin, soit comme appartenant au sexe féminin. On ne peut pas changer de sexe ou d’identité sexuelle comme on le souhaite. Toute tentative de le faire, ou prétention à le faire, est sans objet, autodestructrice et empreinte de péché ».

Mackereth avait dit à la cour que l’idée du changement de sexe constituait une « rébellion contre Dieu, ce qui n’a aucun sens et est empreint de péché… Je suis, bien sûr, conscient qu’il y a des hommes et des femmes qui se sentent comme piégés dans un corps qui n’est pas le bon, et je ne remets nullement en cause la sincérité de leurs convictions. Il y a toujours eu des gens comme cela. Jusqu’à récemment, une telle croyance était considérée par les médecins comme étant une pure illusion et un symptôme d’’un désordre mental. Ce n’est que récemment que le phénomène transgenre a été reconnu comme étant normal et que ces croyances irrationnelles ont été prises au pied de la lettre. Ce changement est imputable, non à des arguments scientifiques, mais à une pression politique ».

Lorsque le verdict a été rendu, Meckereth a réagi en disant que : « je ne suis pas seul à être très inquiet de cette issue. Il existe au sein du NHS (Sécurité Sociale du Royaume-Uni) du personnel qui, même sans partager mes croyances chrétiennes, sont troublés de voir leur propre liberté de penser et d’expression s’éroder par suite du verdict de la cour. Aucun docteur, aucun chercheur, ni aucun philosophe, ne peut démontrer ou prouver qu’un individu puisse changer de sexe. Sans intégrité morale et intellectuelle, la médecine ne peut pas fonctionner et les 30 ans que j’ai consacrés à

la médecine sont aujourd’hui considérés comme sans valeur devant le risque que quiconque d’autre puisse se sentir offensé ».

Andrea Williams, de Christian Concern, a dit à Premier Christian Radio, que cette décision de justice constituait « un écrasement des croyances chrétiennes ». Le Dr David Mackereth, pendant près de 30 ans, a travaillé aux Urgences, aimait ses patients, et traitait l’ensemble d’entre eux. Le Dr Mackereth est d’un naturel doux. Il n’aurait pas répugné à appeler quiconque par le nom qu’il se choisissait. Ce qu’il ne pouvait se résoudre à faire, c’était d’inscrire sur une fiche de suivi qu’un patient du sexe masculin sur le plan biologique, était de l’autre sexe, et vice-versa ».

Mackereth a dit qu’il ferait appel contre ce verdict, affirmant : « Je crois qu’il me faut le faire afin de lutter pour la liberté des chrétiens – et d’autres membres du personnel du NHS – à parler avec vérité. S’ils en sont incapables, alors la liberté de parole est morte dans ce pays, ce qui a des implications très sérieuses pour la pratique de la médecine au Royaume-Uni ».

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