
L’UE est en crise. Un homme se propose de montrer la voie pour en sortir : le président français Emmanuel Macron. En quoi cela peut-il bien être pertinent ?
La renaissance d’une entité semblable à l’Empire romain dans les derniers jours de notre ère est sous-entendue dans des passages tels que Daniel 2, Daniel 7, Apocalypse 17. Apocalypse 17.11 parle de cinq rois qui sont tombés (empires précédant l’époque où Jean a écrit l’Apocalypse), un qui est (l’Empire romain) et un qui est à venir (la prophétie du réveil de l’Empire romain des derniers jours). De cette entité surgira la Bête ou Antéchrist : « Ce sont aussi sept rois : cinq sont tombés, un existe, l’autre n’est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. Et la bête qui était, et qui n’est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition ».
Une interprétation de la prophétie est que l’UE est l’Empire romain ressuscité, rassemblant les nations européennes en vertu du traité de Rome. Son but est d’unir les nations d’Europe pour apporter la paix et la prospérité au lieu de siècles de conflits entre les nations européennes. Aujourd’hui, l’idéal de l’UE est en grande difficulté en raison des problèmes financiers liés à l’euro et à la pandémie de coronavirus. Les frontières augmentent, inversant la politique européenne d’ouverture des frontières, et les nations agissent dans leur propre intérêt, et non comme une unité de partenariat européen. Les pays du sud de l’Europe, en particulier l’Italie, sont confrontés à une crise financière croissante qui menace l’existence de l’euro.
Les divisions croissantes entre les nations européennes concernant leur réponse à la pandémie de coronavirus ont amené le Premier ministre italien Giuseppe Conte à avertir que si l’UE se révélait incapable d’aider les États membres dans l’heure de leurs besoins, elle risquait de s’effondrer. « Si nous ne saisissons pas l’occasion de donner un nouveau souffle au projet européen, le risque d’échec est réel », a déclaré M. Conte.
Dans cette crise, le président français Macron lance un appel au leadership de l’UE, défiant Angela Merkel et l’Allemagne. Il dit à l’UE qu’elle est confrontée à un « moment de vérité » alors qu’elle évalue les retombées financières dévastatrices de la pandémie de coronavirus, avertissant que « les populistes vont gagner » et que le bloc va se scinder s’il est incapable d’unifier sa réponse. Le leader français a déclaré qu’il n’y avait « pas d’autre choix » que de créer un fonds qui « pourrait émettre une dette commune avec une garantie commune » pour financer les États-membres en fonction de leurs besoins plutôt que de la taille de leurs économies.
Emmanuel Macron est également très actif sur la scène internationale. Il a lancé un appel à une paix planétaire, affirmant qu’il était favorable à une trêve mondiale pendant la pandémie de coronavirus et qu’il espérait pouvoir obtenir le soutien du président russe Vladimir Poutine. S’exprimant à la radio française, M. Macron a déclaré qu’il avait obtenu l’accord de plusieurs des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies pour soutenir l’appel du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, en faveur d’un cessez-le-feu mondial. M. Macron a déclaré que la Chine, les États-Unis et le Royaume-Uni avaient donné leur aval et qu’il était optimiste quant à l’adhésion de la Russie. M. Macron a déclaré « Le président Xi Jinping m’a confirmé son accord. Le président Trump m’a confirmé son accord. Le Premier ministre Boris Johnson m’a confirmé son accord. Je pense que le président Poutine sera certainement d’accord aussi ».
Le Pape François lui a également apporté son soutien, appelant à un «cessez-le-feu mondial immédiat» et à la fin de la fabrication d’armes dans un discours spécial après la messe de Pâques dimanche. «Ce n’est pas le moment de continuer à fabriquer et à vendre des armes, de dépenser de grosses sommes d’argent qui devraient être utilisées pour s’occuper des autres et sauver des vies», a-t-il déclaré. M. Macron a eu un entretien téléphonique avec le pape le 20 avril, au cours duquel il a reçu la bénédiction papale et son soutien sans réserve dans sa tentative de «relancer l’économie mondiale».
Macron a également joué un rôle de premier ordre lors d’une réunion virtuelle des dirigeants mondiaux sur la crise de Covid-19, aux côtés du fondateur de Microsoft, le milliardaire Bill Gates. L’objectif était de trouver une unité mondiale et un but commun afin de vaincre le virus. M. Gates finance les efforts visant à trouver un vaccin contre le coronavirus, qu’il souhaite voir administré à tous les habitants de la planète, ainsi qu’un programme ayant pour objectif un système d’identification numérique instauré à l’échelle planétaire. Macron a fait cette déclaration lors de la réunion : «Nous allons à présent continuer à mobiliser tous les pays du G7 et du G20 pour qu’ils soutiennent cette initiative. Et j’espère que nous serons en mesure de réconcilier autour de cette initiative commune la Chine et les États-Unis, car il s’agit de dire que la lutte contre le Covid-19 est une lutte pour le bien commun de l’humanité et qu’il ne doit pas y avoir de division pour gagner cette bataille».
Les dirigeants mondiaux se sont engagés à accélérer la coopération sur un vaccin contre les coronavirus et à partager les travaux de recherche, les traitements et les médicaments dans le monde entier. Mais les États-Unis n’ont pas pris part à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé, signe de l’isolement croissant de Donald Trump sur la scène internationale.
Sur ce point, CNN a publié un article intitulé «Le Français Macron se positionne comme leader mondial». Il conclut : «Il semblerait en effet que le monde ait besoin d’un nouveau leader en temps de crise – un leader qui soit prêt à placer les intérêts mondiaux au-dessus de l’agression personnelle ou politique. Et tant que les États-Unis ne seront pas prêts à proposer un tel individu, il n’y aura peut-être pas mieux pour combler ce vide que la jeune voix fraîche de la France, Emmanuel Macron». https://edition.cnn.com/2020/04/15
Emmanuel signifie «Dieu avec nous». Macron est-il donc l’homme qui doit un jour prendre les rênes d’un gouvernement mondial dans la période de tribulation à venir ? L’imposteur, se faisant passer pour le Dieu des dieux ? Nous ne saurions l’affirmer avec certitude, mais selon ma compréhension des faits, il est probable que l’antéchrist soit déjà présent sur la scène internationale, si nous nous approchons bien de l’époque des sept années de tribulations qui précéderont la venue du Seigneur Jésus sur Terre. Il faut que ce soit un homme raisonnablement jeune, et non un politicien âgé de 70 ans, qui ait le temps et l’énergie nécessaires pour mettre en pratique ses desseins (Macron a 43 ans). Il devrait très probablement sortir de l’UE et s’intéresser de près à la promotion de la paix dans le monde et au Moyen-Orient (le cavalier montant un cheval blanc dans Apocalypse 6.2, qui promet la paix et la sécurité, et le «prince à venir» de Daniel 9.26-27, qui conclut une alliance de sept ans avec Israël). Notez que Macron n’a pas caché son désir d’œuvrer en faveur d’un règlement de paix au Moyen-Orient. Je ne dis pas que Macron soit assurément le futur maître – ô combien temporaire – du monde. Sa cote de popularité, en France, n’est pas très élevée. Mais c’est à n’en pas douter quelqu’un à surveiller, surtout s’il propose un plan pour maintenir l’unité de l’UE et s’il occupe une place prépondérante dans la gestion de celle-ci.
Lors de sa cérémonie d’investiture de la France en 2017, le discours s’est déroulé devant la Pyramide du Louvre à Paris. Macron se profilait devant la pyramide et l’image de «l’œil dans le triangle», le symbole occulte du «Nouvel ordre mondial» est apparu . Il s’agit du symbole ésotérique dont le spécialiste en prophétie Barry Smith a tant parlé. Il a fait son ascension sur le podium au son de l’hymne européen, et non de l’hymne national français, la Marseillaise. L’hymne européen est l’Hymne à la Joie, poème de Friedrich Schiller, mis en musique par Beethoven dans sa Neuvième Symphonie :
Freude, schöner Götterfunken
Tochter aus Elysium,
Wir betreten feuertrunken
Himmlische, dein Heiligtum !
Deine Zauber binden wieder
Was die Mode streng geteilt ;
Alle Menschen werden Brüder,
TRADUCTION FRANCAISE
Joie, belle étincelle divine,
Fille de l’assemblée des dieux,
Nous pénétrons, ivres de feu,
ô céleste, ton sanctuaire !
Tes charmes assemblent
Ce que, sévèrement, les coutumes divisent ;
Tous les humains deviennent frères,
À quel dieu pensait Schiller en écrivant ce poème ? Au Dieu de la Bible ? Certainement pas, mais à des dieux païens qui habitent un «lieu céleste» qui utilise la puissance de la magie (les «charmes», cf. l’allemand Zauber) pour unir l’humanité au mépris des distinctions culturelles. Schiller était un franc-maçon réputé, tout comme l’autre poète allemand célèbre de son époque, Goethe. Son poème préconise les pratiques occultes dans le but d’unir l’humanité sous une emprise démoniaque. C’est dans cet esprit que Macron a choisi l’hymne européen pour célébrer sa victoire lors de l’élection française. Les développements risquent d’être intéressants.