4 Janvier, 2016
Rick Warren, auteur du best-seller « Une vie Motivée par l’Essentiel » et pasteur principal de l’Assemblée géante de Saddleback en Californie, a lancé un programme de Paix mondiale dont le but est d’enrôler « un milliard de fantassins pour le Royaume de Dieu ». Dans un discours prononcé devant 30 000 personnes à Anaheim, aux États-Unis, il a annoncé son plan qui « changera de façon permanente la nature des missions internationales et se rendra maître, par le truchement de l’Église, des cinq « géants mondiaux » que sont Le Vide Spirituel, le Leadership Égoïste, la Pauvreté, la Maladie et l’Ignorance (ou illettrisme). C’est la série de messages la plus importante que nous ayons jamais enseignée au cours de ces 23 dernières années ici à l’Église de Saddleback. Nous croyons que c’est une partie du commencement d’un Réveil Spirituel, un Mouvement Mondial, une Nouvelle Réforme. La Première Réforme nous a ramenés au message de l’Église primitive. C’était une réforme doctrinale, se rapportant aux CROYANCES de l’Église. Cette Deuxième Réforme nous ramènera à la mission de l’Église primitive. Ce sera une réforme d’objectif, concernant ce que l’Église FAIT dans le monde ».
Tout ceci semble bien inspirant et a un impact énorme sur les chrétiens évangéliques. Cependant, l’idée que l’Église puisse changer les dirigeants du système mondial et éradiquer la pauvreté, la maladie et l’ignorance, ne cadre pas avec la Parole de Dieu ni avec la réalité de ce qui se passe aujourd’hui dans le monde. Jésus a dit qu’il y aurait des famines, des tremblements de terre, des épidémies et des désastres qui frapperont la Terre de plus en plus souvent, ainsi qu’une persécution généralisée des chrétiens, c’est-à-dire tout le contraire de ce que dit Rick Warren.
Cela ne veut pas dire que les chrétiens ne devraient pas chercher à soulager les nécessiteux de ce monde. Mais l’idée selon laquelle on peut mobiliser l’Église pour mettre en place un nouveau gouvernement mondial qui éliminera la pauvreté et les misères sociales, n’est qu’une réaffirmation de l’enseignement qui annonce la domination de l’Église, qui empêche depuis vingt ans les chrétiens de voir la vérité de la parole prophétique et les conduit à la désillusion. Face à la réalité sociale, les rêves de transformer la société et les continuelles prophéties sur un réveil imminent s’évanouissent et disparaissent. De plus en plus de gens se tournent vers le yoga, le Tai Chi et autres pratiques prétendument spirituelles fondées sur l’Hindouisme et les religions orientales, vers l’Islam qui s’affirme de plus en plus, tandis que les leaders de l’Église apostate continuent de rejeter les fondements de la foi sous les applaudissements des médias qui, pour la plupart, n’ont que haine et mépris pour le Seigneur Jésus-Christ. Et pendant ce temps, le taux de criminalité, de violence, de terrorisme, de destruction de la famille et d’immoralité sexuelle ne cesse d’augmenter de manière alarmante à travers le monde, au point que la vie en devient presque insupportable pour des millions de gens.
On ne trouve ni dans la Bible ni dans les évènements mondiaux qui se produisent autour de nous le moindre indice confirmant qu’une armée de chrétiens évangéliques d’un milliard d’hommes va sortir ce monde des ténèbres pour l’introduire dans la lumière de la « Nouvelle Réforme » que Rick Warren appelle de ses vœux. D’abord, il n’y a de toute façon pas à l’heure actuelle un milliard de chrétiens évangéliques sur la planète. Pour atteindre ce chiffre, le seul moyen est d’inclure les catholiques romains et autres chrétiens de nom pour ne faire qu’une seule Église ; c’est d’ailleurs ce que font les chrétiens évangéliques modernes. Billy Graham a dit du Pape qui vient de mourir : « C’était un de ces rares individus dont l’influence subsistera longtemps après sa mort. Je me souviendrai toujours de l’accueil chaleureux qu’il m’a réservé et de son profond intérêt pour mon ministère ».Joël Edwards, Directeur de l’Alliance Évangélique du Royaume uni, a dit : « Jean-Paul II était un des leaders chrétiens les plus remarquables de notre époque, un pasteur chrétien consacré à l’évangélisation, à l’Église mondiale et à tout le monde chrétien ». Brian Houston, fondateur de l’Église Hillsong en Australie, a dit : « Nous prions que le Pape actuel, tout comme ceux qui l’ont précédé, soit connu pour son vif désir de voir le Message chrétien se répandre afin que les gens soient changés par le pouvoir de l’Évangile ».
Comment des chrétiens évangéliques peuvent-ils ainsi faire l’éloge du catholicisme romain et du Pape Jean-Paul II qui tenait Marie pour une co-médiatrice entre Dieu et les hommes et qui se plaisait à dire que les bouddhistes, les hindous, les musulmans et les animistes priaient le même Dieu que les chrétiens ? Comment les gens seront-ils changés par la puissance de l’Évangile dans une Église qui renie ce qui en fait la force ? Si telle est l’opinion majoritaire des chrétiens évangéliques d’aujourd’hui, nous devons revenir à la première réforme et reconnaître le rôle du Catholicisme Romain qui a persécuté le Christianisme biblique et entravé la propagation du véritable Évangile et de la Parole de Dieu.
Au temps de la vraie Réforme, des hommes comme Jean Hus, Latimer, Ridley et Tyndale ont préféré être livrés au bûcher pour pouvoir apporter le glorieux message de l’Évangile au peuple, aveuglé par les superstitions et erreurs du Vatican. Dans les églises géantes d’Amérique qui annoncent la Nouvelle Réforme préconisée par Rick Warren, on trouve des pistes de danse, des galeries commerciales et un christianisme agréable, à la mode, adapté au goût du jour, tandis que l’essentiel de la Parole de Dieu est laissé de côté, particulièrement la prophétie.
Dans son livre ‘The Purpose Driven Life’ (‘Une Vie Motivée par l’Essentiel’, Pages 310-311), Rick Warren sous-entend que l’étude de la prophétie nous détourne de la responsabilité de partager notre foi. Dans son commentaire sur Actes 1 : 6-8, il écrit : « Lorsque les disciples voulurent parler de prophéties, Jésus parla d’évangélisation. Il voulait qu’ils se concentrent sur leur mission dans le monde. Il disait en quelque sorte : « Les détails de mon retour ne doivent pas vous inquiéter. Occupez-vous plutôt de la mission que je vous ai confiée. C’est cela l’essentiel ! » Il ne s’agissait pas du tout de cela dans la discussion entre Jésus et ses disciples dans Actes 1. Jésus ne disait pas que les détails de son retour ne nous regardaient pas, Il disait simplement que les évènements concernant le rétablissement du Royaume d’Israël n’allaient pas se produire sur-le-champ, du vivant des disciples, mais qu’ils avaient une tâche à accomplir, qui était d’annoncer l’Évangile jusqu’aux extrémités de la Terre.
Si le Seigneur considérait que les détails de Son retour ne nous regardaient pas, il est étrange qu’Il ait donné à Ses disciples les signes de Sa deuxième venue dans le discours sur le Mont des Oliviers (Matthieu 24, Marc 13, Luc 21) et qu’une si grande partie de l’Ancien Testament soit consacrée aux prophéties sur cet évènement.
En fait l’idée qu’il y a divergence entre ceux qui veulent étudier la prophétie et ceux qui veulent obéir à la mission confiée par Jésus ne sert qu’à brouiller les pistes. Si vous comprenez la prophétie, vous voyez l’urgence d’apporter le message de l’Évangile aux gens pour qu’ils soient sauvés du jugement qui vient sur la Terre. C’est l’Église apostate qui veut éloigner les chrétiens des prophéties de la Bible, parce qu’elles nous disent que dans les derniers temps il y aura des faux Messies et des faux prophètes qui égareront beaucoup hommes, et une fausse Église alliée au système politique mondial qui persécutera les vrais chrétiens (Matthieu 24 : 5, 23 : 26, II Thessaloniciens 2, II Timothée 3-4, II Pierre 2, Jude, Apocalypse 17).
Il est intéressant de savoir que l’Église Catholique Romaine de Grande Bretagne a publié un article intitulé « Le Don des Écritures » qui affirme que nous ne pouvons pas dire que la Bible est « entièrement sans erreurs ». Il y est dit notamment que les onze premiers chapitres de la Genèse ainsi que l’Apocalypse ne doivent pas être pris à la lettre et qu’on ne peut pas s’attendre à trouver dans ce dernier livre des « détails sur la fin du monde ». Et pourtant le Seigneur Lui-même affirme que le livre de l’Apocalypse concerne « les choses…qui doivent arriver » (Apocalypse 1 : 19) et il décrit en détail la période de la Grande Tribulation, le règne de la Bête (l’Antéchrist), Armageddon et le Retour de Christ sur la Terre. Apocalypse 22 : 18 : 19 prononce une malédiction sur ceux qui voudraient ajouter ou retrancher « quelque chose des paroles du livre de cette prophétie ».
Bien sûr, il n’y a pas que l’Église Catholique Romaine pour dire qu’on ne peut pas prendre au sérieux Genèse et Apocalypse. Beaucoup de collèges bibliques dits évangéliques établis au Royaume Uni forment des gens pour le ministère tout en méprisant l’interprétation littérale de Genèse et de l’Apocalypse. Si nous ne pouvons pas faire confiance à Dieu au sujet du commencement et de la fin, pourquoi croire ce qu’Il dit au milieu ? En fait, les scientifiques créationnistes montrent clairement que le récit de la Genèse est l’explication la plus raisonnable concernant notre présence sur la Terre et le but de cette revue est d’aider les chrétiens à comprendre la portée de la prophétie biblique en relation avec les évènements contemporains.
Quiconque évalue avec sagesse et réalisme la situation mondiale actuelle est forcé de reconnaître que le monde se dirige vers la Grande Tribulation et le règne de l’Antéchrist. Un monde qui endoctrine ses enfants dans l’occultisme, la violence et l’immoralité sexuelle ne se tournera pas massivement vers Jésus le Messie quand les malheurs frapperont la Terre, mais vers le faux Messie ou Antéchrist (Apocalypse 13).Le système mondial d’aujourd’hui est une maison bâtie sur le sable qui va droit au désastre et aucun politicien, chef d’entreprise ou responsable d’église ne pourra arrêter la calamité qui vient. Le seul qui puisse nous sortir du marasme dans lequel nous avons enlisé la Terre est le Seigneur Jésus-Christ Lui-même et la prophétie biblique annonce clairement que c’est ce qu’Il fera quand Il reviendra en puissance et en gloire.
Cependant, si l’Église a été encouragée à rejeter la parole prophétique et à coopérer avec le monde en essayant de résoudre ses problèmes grâce à un programme de PAIX mondiale, elle finira par s’allier au système mondial et à l’Église apostate décrite dans Apocalypse 17 : 5 comme « Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la Terre ». Cette organisation va persécuter les vrais chrétiens (« Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus »), c’est pourquoi l’appel du Seigneur est de « Sortir de Babylone » et de ne pas coopérer avec elle !
Le véritable programme de paix est lié à Jésus le Messie, qui revient sur le Mont des Oliviers à l’époque où le conflit mondial conduit les armées de toute la Terre à Jérusalem à la fin de notre ère. En attendant, Il nous appelle à faire la paix avec Dieu en nous repentant et en croyant au Seigneur Jésus-Christ qui a versé Son sang à la croix afin de nous racheter. Il est triste de constater, au milieu de tout le tapage fait par Rick Warren pour une « Nouvelle Réforme », que dans les églises évangéliques professantes la prédication de l’Évangile et l’étude de la Parole de Dieu sont de plus en plus négligées. C’est pourquoi la « Nouvelle Réforme » ressemble plus à la Contre-Réforme qui a essayé de ramener l’Église à la sombre époque des superstitions et de l’ignorance.
Nous reconnaissons cependant qu’il existe un besoin de mouvement mondial pour mobiliser les chrétiens, mais afin d’avertir de l’imminence du jugement et d’annoncer le Seigneur Jésus qui est venu pour accomplir les prophéties concernant le Messie-Serviteur venu pour souffrir avant de revenir accomplir les prophéties concernant le Messie-Roi qui vient pour régner. Nous devons prier pour que le Saint-Esprit suscite un tel mouvement et proclame, pendant qu’il en est encore temps, la parole du salut à cette dernière génération. Le célèbre savant Isaac Newton, qui a vécu de 1643 à 1727, était un chrétien qui croyait la Bible. Il a écrit « Vers la fin des temps, il se lèvera des hommes qui s’attacheront aux prophéties et insisteront sur leur interprétation littérale au milieu de beaucoup de tollés et d’opposition ». En voyant le monde aller au désastre, beaucoup de gens vont chercher une réponse raisonnable. Quand la situation décrite aux Apôtres par Jésus se présentera à la fin des temps, l’idée que les chrétiens vont prendre le pouvoir, résoudre le problème de la pauvreté et établir un gouvernement mondial conforme à la Bible paraîtra ridicule. Le seul message raisonnable sera celui de « fuir la colère à venir » et de « se repentir et croire à la Bonne Nouvelle car le Royaume de Dieu est proche ».
Il est vrai que nous n’avons pas le nombre de soldats annoncé par Rick Warren, mais il y a de plus en plus de gens dans le monde qui savent que la fin des temps est proche et qui veulent faire connaître le message du salut. Si vous êtes sur un bateau qui coule, avec l’eau qui s’engouffre par tous les trous, ça ne sert pas à grand chose d’essayer de colmater toutes ces fissures. Vous devez dire aux gens de quitter le bateau et de monter dans les canots de sauvetage.
Je ne veux pas dire par-là que les chrétiens ne doivent pas essayer d’aider ceux qui sont dans le besoin, mais je veux dire que si les chrétiens pensent qu’ils peuvent sauver le système mondial de cette manière, ils vont être déçus. En effet, le navire dans lequel la race humaine voyage aujourd’hui, le système mondial appelé Cosmos en grec, à perforé à beaucoup d’endroits situés en-dessous de la ligne de flottaison. On ne peut le sauver de la destruction. Mais les gens qui sont dans le navire peuvent être sauvés. Il n’y a qu’un canot de sauvetage qui puisse les amener à bon port, c’est le repentir et la foi dans le Seigneur Jésus-Christ.
Si vous vous voulez faire quelque chose à ce sujet, voici quelques suggestions.
-Priez que Dieu suscite des hommes qui pourront enseigner la vérité et montrer aux autres le salut par la foi dans le Seigneur Jésus.
-Organisez une étude biblique sur la question des temps de la fin. Nous avons publié une série d’études bibliques sur ce sujet dans Le Cours Oméga.
-Organisez une rencontre (dans un foyer ou une église) pour visionner un film sur les temps de la fin et inviter des non-chrétiens.
-Étudiez vous-même pour pouvoir dire aux gens qui sont troublés par ce qui se passe dans le monde que Jésus revient, et leur montrer comment mettre leur confiance en Lui.
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NOTRE AVENIR: PEUR OU ESPOIR? [en révision]
Tony Pearce
4 janvier, 2016
Comme le terrorisme international se répand dans le monde entier, de plus en plus de gens se sentent en insécurité et ont peur de l’avenir. Le terrorisme est devenu un problème mondial, avec des attaques sur tous les continents. Les services d’espionnage affirment avoir découvert que des organisations liées à Al Qaeda ont l’intention de faire exploser des armes de destruction massive dans les villes américaines et européennes.
L’invasion de l’Irak, loin de contribuer à la paix dans le monde, n’a fait qu’augmenter le terrorisme dans ce pays, avec le risque de le voir éclater. Dans ce cas, la région tout entière pourrait être déstabilisée, entraînant l’Iran, la Syrie, la Turquie, la Jordanie et l’Arabie Saoudite dans un conflit tel que ce serait le chaos pour ces pays qui sont les plus grands fournisseurs de pétrole du monde. Le système économique mondial s’effondrerait à son tour.
Au sein de l’Union Européenne, beaucoup de gens ont perdu l’espoir et se sentent en insécurité. Ils font face aux problèmes économiques et sociaux sans le soutien des structures familiales traditionnelles, de l’engagement religieux et même de l’aide sociale. Tandis que le christianisme traditionnel continue à décliner à travers le continent, l’Islam et les nouvelles sectes font de plus en plus entendre leurs voix.
Dans le monde entier les gens soupirent après la paix et la sécurité, mais c’est le contraire qu’ils vivent. La Bible prophétise que dans les derniers jours de notre époque le besoin de paix et de sécurité conduira les gens à faire de mauvais choix qui donneront le pouvoir à un faux Messie, un leader mondial nommé Antéchrist ou la Bête, qui profitera de la crise mondiale à venir et fera ce qu’Hitler, Staline et autres dictateurs n’ont pu faire à ce jour: s’emparer du pouvoir mondial. Mais après un court laps de temps, ce leader mondial sera totalement vaincu par le retour du vrai Messie, le Seigneur Jésus. Puis Jésus apportera une vraie paix et sécurité à la terre et à tous ceux qui auront mis leur confiance en Lui.
C’est pourquoi quand nous verrons ces choses arriver, nous ne devrions pas paniquer ni désespérer, car elles annoncent le retour du Seigneur Jésus. Il nous a avertis que dans les derniers jours de cette époque il y aurait des moments terribles « les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra sur la terre »(Luc 21 : 26). Cette période, connue sous le nom de Grande Tribulation, est décrite dans beaucoup de passages de la Bible.(Matthieu 24, Marc 13, Luc 21, Apocalypse 6 à 9), pour ne citer que les principaux. Concernant cette période, Jésus a dit dans Matthieu 24 : 21-22 « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. »
La plupart des gens ne savent pas que les choses qui se passent dans le monde aujourd’hui sont prophétisées dans la Bible pour les derniers jours de notre époque. Voici dix signes annonciateurs de la seconde venue de Jésus que vous êtes témoins en ce moment dans le monde.
Il y aura de plus en plus de guerres, famines, épidémies et tremblements de terre causant de grandes détresses sur la terre. ( Luc 21 : 10-11)
La terre sera remplie de violence comme dans les jours de Noé et les gens craindront l’avenir. (Luc 17-26-27 ; Luc 21 : 25-26 ; Genèse 6 : 11.)
Il y aura une grande immoralité sexuelle « comme dans les jours de Lot »( Sodome et Gomorrhe), ce qui causera la destruction de la vie de famille et entraînera des maladies contagieuses. (Luc 17 : 28-9, Matthieu 24 : 12, Romains 1 : 24-27, 2 Timothée 3 :1-9.)
Il y aura beaucoup de fausses religions créant la confusion, tandis que par ailleurs les religions organisées formeront une union appelée Babylone qui persécutera les vrais croyants au Seigneur Jésus-Christ. (Matthieu 24 : 5, 24 ; 23-27 ; Apocalypse 17 : 1-6.)
Il y aura une apostasie dans l’église, avec de faux enseignants qui renieront la vérité de la Bible, particulièrement la divinité du Seigneur Jésus-Christ et le pouvoir de Son sang pour nous purifier de nos péchés. ( Matthieu 24 : 10-11 ; 2 Timothée 4 : 2-5 ; 2 Pierre 2 ; 1 Jean 2 : 18-23.)
Le peuple Juif retournera en Israël et Jérusalem sera une source de conflit impliquant toutes les nations du monde. (Ezékiel 36 -9 ; Zacharie 12 -14 ; Luc 21 : 20-24 ; Apocalypse 8 : 6-11.)
Il y aura une pollution de toute la terre. (Esaie 24 ; Apocalypse 8 ; 6-11.)
Les progrès dans la technologie et les transports rapprocheront les nations de manière à favoriser l’établissement d’un gouvernement économique et politique mondial. ( Daniel 12 : 4 ; Apocalypse 13.)
Un leader mondial apparaîtra, appelé la Bête ou l’Antéchrist ; il prendra le contrôle de ce système mondial. ( Daniel 7 ; 2 Thessaloniciens 2 ; Apocalypse 13.)
Le message de l’Evangile atteindra les extrémités de la terre malgré l’opposition et la persécution. ( Matthieu 24 : 9-14 ; Matthieu 28 : 18-20.)
Ces choses qui arrivent, ou commencent à arriver, sont des signes de la prochaine venue du Seigneur Jésus-Christ. Il nous dit de nous préparer pour Son retour :
« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils,mais le Père seul. » ( Matthieu 24 : 36.)
« Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous seront tous enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. » (1 Thessaloniciens 4 : 16-18.)
Pour être prêts, nous devons accepter Jésus comme Sauveur et le laisser être le Seigneur de nos vies.
Jésus dit : « Le temps est accompli, et le Royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle. » ( Marc 1 : 15)
Tony Pearce
Une Dernière Chance de Sauver la Planète? [en révision]
Tony Pearce
4 janvier , 2016
Dans le monde entier sont publiés à l’heure actuelle des avertissements relatifs au coût gigantesque pour l’humanité que pourrait représenter le réchauffement planétaire. Les nouvelles annoncées dans les journaux et à la télévision regorgent de sombres prédictions sur l’effondrement de l’économie mondiale, la mort de millions d’individus ou leur perte de leur domicile en résultante de la sécheresse, de la famine et des inondations. Il est dit que Londres, New York et Tokyo ainsi que d’autres villes côtières pourraient être engloutis suite à l’élévation du niveau de la mer. On affirme aussi que tous les poissons maritimes et fruits de mer auront disparu d’ici cinquante ans.
Il existe un certain nombre de théories quant à ces affirmations. Les trois principales sont les suivantes :
Le réchauffement planétaire est une réalité et la cause en est l’activité humaine (combustion des carburants fossiles – charbon, pétrole et gaz – destruction par le feu des forêts pluviales etc.). Par conséquent les gouvernements se doivent de prendre des mesures urgentes pour sauver le monde de la catastrophe.
Le réchauffement planétaire est une réalité mais la cause n’en est pas certaine. Il pourrait résulter de l’activité solaire et participer d’un cycle de réchauffement et de refroidissement de la température de la Terre. En ce cas, il n’y a rien que les gouvernements y puissent changer.
Le réchauffement planétaire est une supercherie utilisée par ceux qui souhaitent la mise en place d’un gouvernement mondial. Ceux-ci s’efforcent d’effrayer les populations pour les soumettre à leur projet.
Examinons ces trois possibilités.
1. Le réchauffement planétaire est une réalité et la cause en est l’activité humaine.
Selon le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC) appuyé par l’ONU, les températures pourraient subir une hausse d’entre 1,4 et 5,8° entre 1990 et Une hausse des températures à l’échelle planétaire pourrait à son tour provoquer d’autres transformations, y compris une élévation du niveau de la mer et des modifications de la pluviosité et des cycles pluviaux. Ces modifications seraient susceptibles d’augmenter la fréquence et l’intensité d’épisodes météorologiques extrêmes, tels qu’inondations, vagues de sécheresse, canicules, ouragans et tornades. Les autres conséquences possibles seraient une baisse du rendement de l’agriculture, une fonte glaciaire, la réduction du débit estival des cours d’eau, l’extinction d’un grand nombre d’espèces et un accroissement du nombre d’organismes vecteurs de maladies.
L’American Meteorological Society a publié en 2003 une déclaration émanant de son Conseil énonçant que « les activités humaines sont devenues une source majeure de transformation de l’environnement. Les conséquences climatiques de l’abondance croissante des gaz à effets de serre dans l’atmosphère représentent une urgence majeure. (…) Du fait que les gaz à effets de serre continuent d’augmenter, nous sommes, de fait, en train de nous livrer à une expérience climatique à l’échelle de la planète, ni planifiée ni maîtrisée, et dont les résultats pourraient présenter des défis sans précédent à notre discernement et à notre prévoyance ainsi qu’avoir des répercussions conséquentes sur nos environnements naturels et nos structures sociales. Il s’agit là d’un problème à long terme qui exige que soit adoptée une perspective elle aussi à long terme. Les dirigeants nationaux et internationaux actuels et à venir doivent faire face à des décisions de taille ».
Des rassemblements pour sauver la planète ont eu lieu dans le monde entier, exigeant que les gouvernements agissent contre la menace du réchauffement planétaire. Tony Blair a déclaré que le Rapport Stern sur le réchauffement mondial, financé par le gouvernement britannique, était « le rapport le plus important pour l’avenir jamais publié par [son] gouvernement au cours de son mandat ». Angela Merkel, la chancelière allemande, a dit que s’attaquer au problème du réchauffement climatique allait être une priorité pour la présidence allemande du G8 (pays industrialisés) en 2007. La Ministre des Affaires étrangères britannique, Margaret Beckett, a annoncé devant un auditoire à Delhi que le sous-continent indien pourrait devoir faire face, suite à la hausse des températures planétaires, à une combinaison de sécheresse et d’élévation du niveau des eaux ayant un effet désastreux sur le rendement des récoltes et obligeant des millions d’individus à fuir leur domicile.
2. Le réchauffement planétaire est une réalité mais il pourrait être provoqué par le soleil.
Une minorité de scientifiques affirment que les changements climatiques tels que le réchauffement planétaire pourraient résulter de changements dans l’activité solaire plutôt que du dégagement de gaz à effet de serre dans l’atmosphère terrestre. Le soleil fournit toute l’énergie qui régule notre climat mais il n’est pas l’étoile invariable qu’il semblerait être. Des études attentives menées dans les vingt dernières années démontrent que sa production d’énergie et son éclat globaux augmentent légèrement à mesure que l’activité des taches solaires s’élève jusqu’au sommet de son cycle de 11 ans. Le soleil en est actuellement au sommet de son activité des trois cents dernières années. Ce cycle pourrait être suivi par un refroidissement et une mini période glaciaire.
3. Le réchauffement planétaire est une supercherie.
Il en est qui sont encore plus sceptiques à cet égard. Christopher Monckton a écrit un article dans le journal britannique The Sunday Telegraph (5/11/2006) intitulé « N’y croyez pas ». Il a commencé son article en affirmant que la panique à l’égard du réchauffement planétaire avait moins pour objet de sauver la planète que d’ « instaurer un gouvernement mondial », selon l’expression inquiétante de Jacques Chirac.
Il a donné des preuves de la manière dont les Nations Unies falsifiaient les informations relatives au problème à travers son agence, le GIEC, et rapporté les paroles de David Deming, un géophysicien exerçant à l’Université d’Oklahoma, qui a écrit un article retraçant les températures américaines à partir de résultats de forage. Cet article lui a conféré de la crédibilité auprès du GIEC, qui lui a demandé de participer à ses recherches. Deming a affirmé : « Ils pensaient que j’étais un des leurs, quelqu’un de prêt à pervertir la science pour l’avancement de causes politiques et sociales. L’un d’entre eux a abaissé sa garde. Un personnage éminent œuvrant dans le domaine du changement climatique et du réchauffement planétaire m’a envoyé un courriel abasourdissant disant : « Il faut faire passer l’opt imum climatique médiéval à la trappe ».
L’optimum climatique médiéval est un fait historique amplement attesté par les documents, qui montrent qu’à cette période les températures étaient d’environ 3°C plus élevées qu’à notre époque. Selon Monckton, « il n’y avait pas à cette époque de glaciers dans les Andes : aujourd’hui il y en a. Il existait des fermes vikings au Groënland : aujourd’hui elles sont recouvertes par le permafrost. Il n’y avait pas beaucoup de glace au Pôle Nord : un escadron naval chinois a navigué tout autour de l’Arctique en 1421 et n’en a pas trouvé. (…) Les données recueillies sur 6 000 lieux de forage dans le monde entier démontrent que les températures planétaires étaient plus hautes au Moyen Âge qu’aujourd’hui ».
Suite à cette période, les températures sont redescendues bien en dessous des niveaux actuels. Les dix-septième et dix-huitième siècles ont connu ce qu’on appelle le « Petit Âge glaciaire ». Il existe des tableaux datant de cette période montrant que la Tamise avait gelé si so lidement au niveau du Pont de Londres qu’une fête foraine sur glace avait pu y être installée, avec un chapiteau planté sur la rivière elle-même, et proposant un grand nombre de divertissements, y compris du bowling sur glace. De nos jours, la simple apparition d’une fine couche de glace sur la Tamise à Londres n’est même pas concevable.
Le rapport originel du GIEC commandé en 1996 comportait un graphique retraçant l’évolution des températures pour les 1 000 dernières années, lequel montrait adéquatement que la température au Moyen Âge était plus élevée qu’aujourd’hui. Mais le rapport publié en 2001 comportait un nouveau graphique n’indiquant pas de période de chaleur au Moyen Âge et faisant état d’une température uniforme jusqu’au début de l’essor de l’ère industrielle. La conclusion tirée de ce graphique erroné était que le vingtième siècle avait été le siècle le plus chaud depuis 1 000 ans. Cette information démontre que l’Histoire est délibérément falsifiée par une agence des Nations Unies.
Le réchauffement climatique et le gouvernement mondial.
Il est également possible qu’il y ait un élément de vérité dans les trois hypothèses. Le réchauffement planétaire est peut-être causé en partie par l’activité humaine et en partie par le soleil. Il est certain qu’il est utilisé pour promouvoir l’idée qu’un gouvernement mondial dirigé par les Nations Unies est la solution à ce problème. Qu’il soit une réalité ou non, il s’agit d’un problème idéal pour conduire les nations à s’unir. On peut arguer du fait qu’aucun gouvernement ne peut résoudre le problème à lui seul, que si le problème n’est pas résolu, nous sommes tous morts et qu’il faut donc que les nations s’unissent en vue d’y trouver une solution. Cet argument peut aussi servir d’excuse aux gouvernements pour augmenter la taxation et renforcer la surveillance des populations, en particulier sur l’aptitude à voyager.
Dans son article, Christopher Monckton a fait référence à des déclarations de Jacques Chirac établissant un lien entre la question de l’environnement et un projet de gouvernement mondial. Chirac a écrit un article pour le magazine « New Scientist » (19/05/05) à propos de la nécessité de faire campagne pour l’environnement et dans lequel il a écrit : « Cet effort se concentrerait sur la nécessité de renforcer le gouvernement mondial de l’environnement, qui fait l’objet d’une campagne incessante de la part de la France, notamment au travers de sa proposition de créer une Organisation de l’Environnement au sein des Nations Unies, proposition qui sera débattue par les chefs de gouvernement au sommet de l’ONU à New York en septembre ». Dans un discours plus ancien prononcé lors de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques à La Haye le 20/11/2000, il a dit : « Pour la première fois, l’humanité est en train d’établir un véritable outil de gouvernement mondial, qui devrait trouver sa place au sein de l’Organisation mondiale de l’Environnement que la France et l’Union européenne voudraient voir instaurer » (c’est moi qui souligne).
Il est intéressant de noter que Nicolas Hulot et le Comité de Veille Ecologique de la Fondation pour la Nature et l’Homme ont réuni le 31 janvier 2007 10 candidats à lélection présidentielle pour signer publiquement leur engagement en faveur du Pacte écologique de la Fondation Nicolas Hulot et qu’il existe aussi un consensus en faveur d’un programme écologique mondial entre les trois principaux partis du Royaume-Uni, lequel consensus est partagé par les puissances dominant l’Union européenne. Avec la montée des Démocrates aux Etats-Unis, il est probable que les questions d’environnement deviennent plus importantes que la « Guerre contre la Terreur ». Si la Russie, la Chine, le Japon et l’Inde peuvent être persuadés de se joindre aux Etats-Unis pour exercer une pression parallèle en vue d’imposer une solution planétaire au problème du changement climatique, le reste du monde pourrait bien être incapable d’y résister.
L’environnement – un problème spirituel
Il est aussi intéressant de noter qu’il exige une idée semi-religieuse en rapport avec tout ceci – la très controversée « théorie Gaïa », nommée d’après la déesse-Terre de la Grèce antique. Cette théorie a été développée dans les années 1960 par le scientifique britannique James Lovelock tandis qu’il travaillait sur le projet Viking explorant la possibilité d’une vie sur Mars. Alors qu’il étudiait les conditions rendant possible le maintien de la vie sur Terre et observait l’atmosphère de notre planète, avec son fragile équilibre d’oxygène, d’hydrogène, d’azote, de méthane et de traces d’autres éléments, il a élaboré l’idée que la Terre était un tout vivant et interdépendant, capable de s’autoréguler pour éliminer les traumatismes à la manière dont un corps guérit de sa maladie ou de ses blessures.
Selon cette théorie, la Terre est un immense système vivant en perpétuelle interaction – une planète vivante, flottant dans l’espace, chacune des parties de son grand moteur affectant toutes les autres, en bien ou en mal. La Terre a certains organes d’importance primordiale, tels que les forêts pluviales et les zones humides, lesquels sont plus vitaux pour l’environnement planétaire que d’autres éléments du système. Pour prendre la comparaison avec le corps humain, il est possible d’en perdre une petite partie comme un gros orteil et de survivre, mais si l’on en perd une partie majeure comme les poumons, l’on meurt. Ainsi la Terre est-elle susceptible de perdre quelques espèces animales suite à la négligence de l’environnement par l’homme et néanmoins survivre mais, si un organe vital est menacé, il lui faut lutter contre l’interférence humaine ou mourir.
Dans certaines ramifications du mouvement pour l’environnement, l’on avance l’idée que les catastrophes qui s’abattent sur la Terre sont le résultat d’un signal envoyé par Gaïa à l’humanité pour qu’elle cesse de détruire la seule planète sur laquelle elle peut vivre. En d’autres termes, Gaïa est susceptible de passer à l’action afin de sanctionner l’humanité pour la pollution qu’elle engendre. Selon cette théorie, les catastrophes naturelles sont pour la Terre le moyen de lutter contre sa dégradation par l’homme, ce qui nous amène à l’idée « Nouvel Âge » que nous devons nous réunir avec la planète et les uns aux autres afin de sauver la Terre.
La Bible enseigne un concept différent, selon lequel le Dieu personnel qui a créé la Terre et donné à l’humanité la tâche d’en prendre soin nous parle à travers ces événements, qu’il avait en réalité prédits par le truchement des prophètes et du Seigneur Jésus-Christ il y a des siècles. Il est vrai que la Terre est un tout interdépendant qui, suite à sa création par Dieu était « très bon ». Tout ce qui est nécessaire pour la vie y est maintenu en un équilibre délicat sur la seule planète sur laquelle nous puissions vivre. La distance entre la Terre et le soleil, l’atmosphère, le cycle hydrologique, la terre arable permettant l’agriculture, tout est parfaitement arrangé pour que la vie soit préservée. L’idée évolutionniste que tout s’est produit suite à un accident cosmique est aussi absurde que la possibilité que l’ordinateur sur lequel j’écris cet article se mette à exister suite à une combinaison aléatoire d’atomes dans un ordre satisfaisant pour l’apparition de cette machine. Une conception exige qu’il y ait un concepteur et la création exige qu’il y ait un Créateur. Il existe des preuves abondantes, pour ceux qui désirent les rechercher, que c’est Dieu en tant que Créateur et non pas une évolution aléatoire qui a la réponse à la question de savoir comment il se fait que nous existons.
Selon le récit biblique de la Genèse, l’humanité devait « dominer » la Terre, c’est -à-dire non la saccager, mais s’occuper d’elle et de ses créatures (Gen. 1 :26-28, Ps. 8) en harmonie avec Dieu le Créateur. Mais la désobéissance de l’homme envers Dieu a causé la dégradation de la Terre premièrement par la Chute (Gen. 3) puis par le Déluge (Gen. 6-8), ce qui a eu pour conséquence de corrompre la Création, originellement « très bonne ».
Lorsque nous jetons un coup d’œil à l’autre extrémité du calendrier biblique et que nous considérons les événements survenus à la fin de notre ère, il est clair que les désastres affectant la Terre vont aller croissant. Jésus a dit concernant les jours précédant son retour : « Il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines ; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel. (…) Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de langoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant lâme de terreur dans lattente de ce qui surviendra pour la Terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. » (Luc 21:11 ; 25-26).
Les tempêtes tropicales qui déchirent les mers et dévastent les régions côtières sont de plus en plus féroces, un fait que beaucoup de scientifiques estiment lié au changement climatique causé par le réchauffement planétaire. En Esaïe 24 se trouve un passage apocalyptique ayant trait à une destruction par des événements catastrophiques survenant à la fin de notre ère, des villes étant dévastées et leurs habitants éparpillés : « Le pays était profané [pollué] par ses habitants; Car ils transgressaient les lois, violaient les ordonnances, Ils rompaient lalliance éternelle » (Esaïe 24:5). Il est intéressant de noter qu’Esaïe 24:16 fait également référence à des personnages « perfides » agissant « perfidement » (version Darby), ce qui établit un lien entre le problème de l’environnement et ceux qui l’utilisent à des fins perfides (à savoir pour hâter l’avènement du gouvernement mondial de l’antéchrist).
Les prophéties contenues dans la Bible nous avertissent d’une période de détresse à venir au cours de laquelle il y aura de grandes chaleurs, une végétation consumée, des eaux imbuvables ainsi que de violentes tempêtes et des désastres naturels provoquant la famine, la maladie et la mort. « Le premier [ange] sonna de la trompette. Et il y eut de la grêle et du feu mêlés de sang, qui furent jetés sur la Terre ; et le tiers de la Terre fut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée. (…) Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux. Le nom de cette étoile est Absinthe ; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup dhommes moururent par les eaux, parce quelles étaient devenues amères » (Apocalypse 8:7-11). Apocalypse 16 parle d’un temps où les hommes seront « brûlés par une grande chaleur », où l’Euphrate sera asséché et où aura lieu « un grand tremblement de terre, (…) si grand, quil ny en a jamais eu de semblable depuis que les hommes sont sur la terre » (Apocalypse 16:8, 12, 18).
Quelle que soit la réalité du réchauffement planétaire, il s’agit d’un problème à même de pousser le monde dans la direction du gouvernement mondial prophétisé par Apocalypse 13. La personne proposant une solution à ce problème pourrait bien être saluée comme un Sauveur offrant « paix et sécurité » et adorée par le monde comme un nouveau Messie.
Loin de résoudre les problèmes, le gouvernement mondial de la fin des temps amènera le monde au bord du gouffre. Seul le retour du Seigneur Jésus Christ sauvera le monde. A Son retour la Terre sera miraculeusement rétablie et redeviendra un endroit fertile et merveilleux à même de subvenir au besoin de l’humanité durant le règne millénaire de Jésus, au cours duquel « la terre sera remplie de la connaissance de lEternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Esaïe 11:9).
Tony Pearce
LA BIBLE CONDAMNÉE PAR DES COURS DE JUSTICE BRITANNIQUES

La Bible Condamnée par des Cours Britanniques
La croyance dans la Bible est « incompatible avec la dignité humaine ». C’est cette décision de justice qui a été rendue en conclusion d’un procès intenté au Dr David Mackereth, un chrétien dévoué qui avait travaillé 26 ans durant en tant que médecin urgentiste dans le cadre du National Health Service (équivalent de la Sécurité Sociale). Il a déclaré avoir été renvoyé parce qu’il avait refusé de qualifier de femme un homme au sens biologique du terme. Voici l’arrêt rendu par la cour : « La croyance en Genèse 1.27, une faible adhésion au mouvement transgenre et une objection de conscience envers ce dernier sont incompatibles avec la dignité humaine et sont en contradiction avec les droits fondamentaux d’autrui, dans le cas qui nous occupe ici, les individus transgenre ». La cour a ajouté : « dans la mesure où ces croyances font partie intégrante d’une foi plus étendue, c’est tout l’ensemble de la foi professée par cet homme qui n’est pas digne de respect dans une société démocratique ».
Le Dr Mackereth a été démis de ses fonctions auprès du Ministère du Travail et des Pensions (DWP) fin juin 2018 après que son responsable lui fasse subir un « interrogatoire » au sujet de ses convictions religieuses personnelles. Mackereth a fait part à la cour en juillet de la question de son supérieur hiérarchique : « S’il y avait face à vous un homme barbu d’1m80 qui vous demandait que vous vous adressiez à lui comme à une dame, vous le feriez ? » Mackereth a répondu qu’à cause de ses croyances religieuses, ça n’était pas envisageable et il a été immédiatement mis fin à son contrat de travail ».
L’avocat du Dr Mackereth, Michael Phillips, a dit à la Cour : « Sa croyance est dans la vérité de la Bible, et en particulier, la vérité de Genèse 1.27. « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme ». Il s’ensuit que chaque personne est créée par Dieu soit comme appartenant au sexe masculin, soit comme appartenant au sexe féminin. On ne peut pas changer de sexe ou d’identité sexuelle comme on le souhaite. Toute tentative de le faire, ou prétention à le faire, est sans objet, autodestructrice et empreinte de péché ».
Mackereth avait dit à la cour que l’idée du changement de sexe constituait une « rébellion contre Dieu, ce qui n’a aucun sens et est empreint de péché… Je suis, bien sûr, conscient qu’il y a des hommes et des femmes qui se sentent comme piégés dans un corps qui n’est pas le bon, et je ne remets nullement en cause la sincérité de leurs convictions. Il y a toujours eu des gens comme cela. Jusqu’à récemment, une telle croyance était considérée par les médecins comme étant une pure illusion et un symptôme d’’un désordre mental. Ce n’est que récemment que le phénomène transgenre a été reconnu comme étant normal et que ces croyances irrationnelles ont été prises au pied de la lettre. Ce changement est imputable, non à des arguments scientifiques, mais à une pression politique ».
Lorsque le verdict a été rendu, Meckereth a réagi en disant que : « je ne suis pas seul à être très inquiet de cette issue. Il existe au sein du NHS (Sécurité Sociale du Royaume-Uni) du personnel qui, même sans partager mes croyances chrétiennes, sont troublés de voir leur propre liberté de penser et d’expression s’éroder par suite du verdict de la cour. Aucun docteur, aucun chercheur, ni aucun philosophe, ne peut démontrer ou prouver qu’un individu puisse changer de sexe. Sans intégrité morale et intellectuelle, la médecine ne peut pas fonctionner et les 30 ans que j’ai consacrés à
la médecine sont aujourd’hui considérés comme sans valeur devant le risque que quiconque d’autre puisse se sentir offensé ».
Andrea Williams, de Christian Concern, a dit à Premier Christian Radio, que cette décision de justice constituait « un écrasement des croyances chrétiennes ». Le Dr David Mackereth, pendant près de 30 ans, a travaillé aux Urgences, aimait ses patients, et traitait l’ensemble d’entre eux. Le Dr Mackereth est d’un naturel doux. Il n’aurait pas répugné à appeler quiconque par le nom qu’il se choisissait. Ce qu’il ne pouvait se résoudre à faire, c’était d’inscrire sur une fiche de suivi qu’un patient du sexe masculin sur le plan biologique, était de l’autre sexe, et vice-versa ».
Mackereth a dit qu’il ferait appel contre ce verdict, affirmant : « Je crois qu’il me faut le faire afin de lutter pour la liberté des chrétiens – et d’autres membres du personnel du NHS – à parler avec vérité. S’ils en sont incapables, alors la liberté de parole est morte dans ce pays, ce qui a des implications très sérieuses pour la pratique de la médecine au Royaume-Uni ».
PRESSE ISRAELIENNE: Jésus est Dans le Journal!

Les nouvelles israéliennes et les médias sociaux se sont faits l’écho d’une déclaration du fils aîné de Benyamin Netanyahu, Yaïr, en réponse à la déclaration d’un palestinien affirmant que Jésus était « un fils de la Palestine ». Linda Sarsour a insisté sur le fait que « Jésus était un Palestinien de Nazareth, décrit dans le Coran comme ayant la peau brune et des cheveux ondulés ». Yaïr Netanyahu n’était nullement convaincu par ces propos. Il lui a rétorqué que « sur la croix, au-dessus de la tête de Jésus, était l’inscription « INRI » : « Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum », ce qui signifie : « Jésus de Nazareth, Roi des Juifs ! » En d’autres termes, les Romains, qui gouvernaient alors la région, avaient déjà rapporté que ce qui est plus tard devenu la « Terre sainte » était le foyer du peuple juif et que Jésus était juif Lui-même. Les Romains ne font mention nulle part des « Palestiniens »,même s’ils ont bel et bien rebaptisé cette région « Palestine » 100 ans après les événements pour narguer les Juifs en faisant référence à leurs ennemis scripturaires, les Philistins. Il a aussi informé Sarsour que nous savons ces choses parce qu’elles sont relatées dans « la Bible ». Les Juifs n’ont pas coutume de considérer le Nouveau Testament comme faisant partie de la Bible. Mais pour Yaïr, c’est bien la Bible qui désigne l’endroit où Jésus a vu le jour !
Les grands quotidiens israéliens ont aussi pris le relais pour protéger la judéité de Jésus en réaction à l’affirmation qu’il était un Palestinien. De nombreux articles en hébreu sont publiés dans l’ensemble du pays pour appuyer le fait que Jésus était bien juif sous tous les aspects, et que c’était même une figure importante de l’Histoire juive.
Le 11 août, le Jerusalem Post [Courrier de Jérusalem] a publié un article rédigé par le Dr Michael Brown, un Juif messianique, sur la question : « Le Nouveau Testament est-il Antisémite ? » Voici quelques extraits de ce texte :
« On ne saurait nier qu’à travers les siècles, des gens s’affirmant chrétiens ont fait usage du Nouveau Testament pour justifier leur antisémitisme. Notre peuple, ils l’ont diabolisé, cherchant à le dépouiller de son humanité et s’engageant dans des meurtres et massacres, des versets du Nouveau Testament aux lèvres. « Les Juifs » étaient pour eux des déicides, des assassins du Christ. Les Juifs étaient, dans leur ensemble, coupables d’un déicide. L’ensemble des Juifs étaient dignes de bannissement voire même de mort. Personne n’aurait l’audace de nier ces pages sanglantes de l’Histoire. De fait, mon livre le plus traduit relate dans son ensemble tous ces faits historiques afin que les chrétiens d’aujourd’hui puissent ressentir la douleur et la honte de ce que certains de leurs ancêtres ont fait au nom de Jésus.
Mais lorsque je voyage autour du monde en partageant ces choses (à l’heure qu’il est, plus de 200 voyages hors des États-Unis), mes auditeurs chrétiens sont en état de choc. « Comment un chrétien peut-il jamais haïr les Juifs ? » me demandent-ils, incrédules. « Jésus lui-même était juif, le Nouveau Testament est un livre juif, et Dieu n’a jamais cessé d’aimer les Juifs ». Beaucoup de chrétiens évangéliques sont philosémites et aiment le peuple juif comme la nation d’Israël, non pas en dépit du Nouveau Testament, mais bien à cause de lui. Ils ne reprochent pas « aux Juifs » d’avoir tué Jésus. Bien au contraire, ils citent les Écritures affirmant que Jésus a tant aimé le monde qu’Il a envoyé son Fils unique mourir sur la croix pour nous, que Jésus a donné Sa vie librement, et que c’étaient nos péchés qui l’avaient cloué à la croix. …Ils croient que Dieu a été fidèle à Ses promesses à Son peuple, en tant qu’entité physique, en le ramenant à sa terre ».
Il conclut en disant que « les chrétiens dans le monde entier font de nouveau la découverte de la judéité de Jésus. Mais cela ne fait que renforcer le fait que ce Jésus, que beaucoup connaissent sous le nom de Yéchoua, est le Messie juif. De fait, ils comprennent à présent que la seule raison pour laquelle Jésus est le Sauveur chrétien, c’est qu’il est le Messie juif ».
La messianité de Jésus en tant que Messie juif est un thème très débattu en ces derniers jours de notre ère, qui se terminera par la révélation du Messie tandis que les ennemis d’Israël se rassembleront contre Jérusalem, comme il est dit en Zacharie 12.10 : « Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né »
LE MONT DU TEMPLE DANS LA PROPHETIE

Le 11 août 2019 a vu le commencement du jour de jeûne de Tisha b’Av,, le jour où les Juifs se souviennent de la destruction du Premier Temple par les Babyloniens en 587 avant Jésus-Christ et celle du Second Temple par les Romains en 70 après Jésus-Christ. Ces deux catastrophes sont survenues le même jour du calendrier juif, de même qu’un certain nombre d’événements tragiques dans l’Histoire juive.
L’année où Tisha b’Av a coïncidé avec le jour de l’Aïd el Adha, la fête musulmane qui commémore le sacrifice par Ibrahim (Abraham) de son fils, que les musulmans tiennent pour être Ismaël. La Sourate 37 du Coran, qui décrit cet événement, ne fait pas mention du nom du fils sacrifié, dont il est dit que son sacrifice a eu lieu sur le Mont Arafat, près de la Mecque. La Bible dit que c’est Isaac, le fils de la promesse, qui a été offert en sacrifice sur la Terre de Morija (Genèse 22.2), dont on estime généralement que c’est l’emplacement où Salomon a construit le Premier Temple, se dressant sur le Mont Moriah à Jérusalem (2 Chroniques 3.1). Dans la Bible, Dieu a utilisé cet incident pour mettre à l’épreuve la foi d’Abraham et l’a empêché d’accomplir cet acte au tout dernier moment, lui fournissant un bélier afin de remplacer son fils sur l’autel et promettant qu’un agneau serait offert en sacrifice. Les chrétiens estiment que l’Agneau promis n’était autre que Jésus le Messie, sacrifié presque 2 000 ans plus tard à Jérusalem en tant que sacrifice final pour le péché du monde.
L’islam a altéré le récit biblique afin que l’Alliance faite avec Abraham passe par la lignée d’Ismaël et s’étende aux musulmans/arabes, plutôt qu’à la lignée d’Isaac et au peuple d’Israël. Cela demeure un sujet de controverse dans les revendications à la possession de Jérusalem et du Mont du Temple entre les descendants d’Abraham à travers Isaac, le peuple juif et les descendants de la lignée d’Ismaël (les Arabo-musulmans).
Parce que les deux fêtes ont eu lieu le même jour cette année, il y a eu un affrontement sur le Mont du Temple entre les Juifs orthodoxes qui voulaient y prier pour commémorer Tisha b’Av et les Musulmans qui voulaient occuper le terrain à eux seuls. Les musulmans ont fait exprès de bloquer l’entrée du Mont du Temple aux Juifs, ce qui a conduit à des heurts avec les forces de l’ordre israéliennes. En fin de compte, un nombre limité de Juifs ont été autorisés à entrer.
Après cet événement, le Ministre Public de la Sécurité Filad Erdan a dit « Je pense qu’il y a une injustice dans le statuquo [concernant le Mont du Temple] qui existe depuis 1967. Il va falloir que nous changions cela afin qu’’à l’avenir, les Juifs, avec l’aide de Dieu, puissent prier sur le Mont du Temple ». Le Ministre Jordanien des Affaires Étrangères, Ayman Safadi, a accusé Israël de « violer le statuquo » concernant le Mont du Temple et a rejeté avec véhémence la proposition de Gilad Erdan en vue d’un changement dans celui-ci « dans Jérusalem occupée » dont il a dit qu’il mettrait en péril la paix et la sécurité internationales.
La question du Mont du Temple est depuis longtemps une source de tension. Tout au long de la Guerre des Six Jours en Juin 1967, les soldats israéliens ont capturé la Vieille Ville de Jérusalem et ont prononcé le message devenu légendaire : « Har HaBayit BeYadenu » (le Mont du Temple [la colline de la maison] est dans nos mains »). Un grand nombre de chrétiens croyant dans les Écritures ont perçu cela comme un événement prophétique et se sont souvenus des paroles de Jésus rapportées en Luc 21.24: « Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis ». La restitution du Mont du Temple aux mains des Juifs a été perçue comme un signe de la fin des temps et du Retour de Jésus.
Le Premier Ministre israélien, Levi Eshkol, a décidé de rendre le Mont du Temple au Wakf, l’autorité islamique responsable de son entretien depuis des années, remettant donc l’endroit entre des mains musulmanes. Israël craignait que le monde musulman n’accepte jamais que des Juifs détiennent l’autorité sur la Mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher, ce qui fait que le lieu le plus important de Jérusalem est toujours entre des mains non-juives.
Les musulmans croient que Mohammed (Mahomet) a fait son voyage nocturne depuis la Mecque jusqu’à la Mosquée la plus Éloignée (Masjid al-Aqsa) que l’on estime être l’Al-Aqsa à Jérusalem, sur une jument mythique appelée Al-Buraq. De là, il aurait été transporté au ciel, où il aurait parlé avec Abraham, Moïse et Jésus, qui aurait confirmé sa mission en tant que prophète ultime d’Allah. Il aurait finalement atteint le Septième Ciel où il se serait entretenu avec Allah. Mohammed étant mort 60 ans avant qu’Al-Aqsa ne soit construite, cette histoire ne saurait donc être vraie, et cependant Al-Aqsa n’en reste pas moins le troisième lieu saint de l’islam après la Mecque et Médine. D’un point de vue chrétien les révélations de Mohammed ont été inspirées par l’esprit de l’antéchrist, niant que Jésus soit le Fils de Dieu égal au Père et le rabaissant au rang de simple prophète. L’islam dément également que le Seigneur Jésus soit mort sur la croix en sacrifice pour les péchés du monde et se soit relevé des morts. Pour plus de détails à ce sujet demandez notre brochure (en anglais) https://lightforthelastdays.co.uk/articles/islam-issues/bible-or-koran/
De la manière dont il s’est développé, l’islam est devenu le concurrent et le rival le plus constant du christianisme, l’un des nombreux esprits antéchristiques décrits en 1 Jean 2.18-23 : « Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père; quiconque confesse le Fils a aussi le Père ». Le Dôme du Rocher contient des inscriptions inspirées par cet esprit, disant: « Jésus fils de Marie n’était qu’un messager d’Allah » et « Il n’est pas d’autre Dieu qu’Allah. Il est Un. Il n’a pas d’associé. Et il n’en est aucun de comparable à Lui. Mohammed est le Messager de Dieu ».
Ces affirmations sont autant d’attaques de la doctrine chrétienne, particulièrement la croyance selon laquelle Dieu est une Trinité (trois en un) et que Jésus est le Fils de Dieu. L’islam nie que Dieu ait « une partenaire », faisant référence en cela à l’optique musulmane selon laquelle les chrétiens voient Jésus comme le fruit de l’union charnelle entre Dieu et une femme, sachant que Jésus est le Fils unique ainsi qu’il est écrit en Jean 3.16. J’ai écrit une série d’objections à la divinité du Seigneur Jésus et à la nature tri-une de Dieu à l’adresse https://messiahfactor.com/three-or-one-or-three-in-one/. Un exemplaire (en anglais) est disponible sur demande.
Le texte antéchristique inscrit sur le Dôme du Rocher en a conduit certains à y voir « l’abomination de la désolation…établie dans le lieu saint » dont Jésus a parlé en Matthieu 24.15. Je ne pense pas que le Dôme soit la véritable abomination de la désolation, mais on ne peut nier la pertinence de la présence d’un texte niant le message de base du christianisme sur le lieu-même où le Temple se tenait autrefois.
Aujourd’hui, le statut du Dôme du Rocher et de la mosquée Al-Aqsa est devenu un thème prépondérant dans le monde musulman. Durant toute la période du mandat britannique, le Moufti de Jérusalem (un antisémite et pronazi) a cherché à convaincre le monde arabe que les Juifs entendaient démolir la Mosquée du Temple et remplacer le Dôme du Rocher par le Troisième Temple. Il a accusé les Juifs de souiller les saints lieux de l’islam, conduisant au massacre des Juifs sur le Mur Occidental en 1929. Cela demeure un outil de propagande pour les Arabes jusqu’à ce jour. Le slogan « Al-Aqsa est en péril » est utilisé régulièrement par les dirigeants palestiniens comme cri de ralliement pour obtenir du soutien des Arabes et des musulmans dans le monde entier. Le 10 août, le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (censément le partenaire d’Israël dans le processus de paix) s’est exprimé non loin de Ramallah, disant : « nous entrerons en force dans Jérusalem : des millions de combattants ! Nous y demeurerons et personne ne pourra nous forcer à quitter notre patrie ! » Il a ensuite émis le vœu de détruire tous les immeubles juifs sur le territoire et conclu en disant que « Jérusalem était [aux Palestiniens] que cela plaise ou non [aux Juifs] ». La foule s’est ensuite mise à scander le refrain suivant : « Vers Jérusalem nous marchons, martyrs par millions »!
La Bible parle de Jérusalem comme d’une « une pierre pesante pour tous les peuples » (Zacharie 12.3) qui provoquera le conflit final de l’Histoire. Les Israéliens veulent éviter cette guerre à tout prix et la plupart ne souhaitent pas voir les tensions avec les Arabes s’enflammer. Leur souci est d’assurer la sécurité des Juifs sur le territoire et de la préserver de ceux qui recherchent sa destruction. La plupart des Israéliens séculiers s’opposent entièrement aux partis religieux qui souhaitent la construction d’un Troisième Temple et ne veulent pas changer le statut du Mont du Temple, ce qui donnerait aux musulmans un motif d’attaquer. Selon le judaïsme orthodoxe traditionnel, la reconstruction du Temple ne saurait avoir lieu qu’après la venue du Messie et, jusqu’à ce moment-là, il sera interdit aux Juifs de visiter le Mont du Temple.
Cependant, un certain nombre de Juifs religieux, particulièrement les Fidèles du Mont du Temple, encouragent leurs disciples à défier cette interdiction et à œuvrer en vue de la restauration de l’adoration dans le Temple en vue de la venue du Messie. Depuis un certain nombre d’années l’Institut du Temple travaille à recréer les réceptacles employés dans le cadre du service du Temple, dont certains sont exposés dans ses locaux situés dans la Vieille Ville de Jérusalem près du Mur Occidental. On entraîne actuellement des prêtres à faire des sacrifices comme il a été prescrit dans la Torah, et un Sanhédrin a été nommé dont l’objectif est la restauration de l’adoration du Temple, la nomination d’un souverain sacrificateur et la préparation des prêtres à l’offrande de sacrifices.
Le Rabbin Weiss a affirmé : « Le seul obstacle au service dans le Temple à l’heure actuelle est la question politique. Si cela devait changer tout d’un coup – ce qui pourrait bien survenir – il pourrait très bien nous être demandé d’entamer le service sur le Mont du Temple. Il est par conséquent nécessaire d’avoir à disposition un candidat prêt à jouer le rôle de Grand Prêtre, particulièrement à présent que nous avons des kohanim (prêtres, sacrificateurs) prêts à servir dans le Temple ».
L’obstacle politique est toutefois énorme, même s’il est le seul. Premièrement, aucun gouvernement israélien actuel ne sanctionnerait la construction d’un Troisième Temple sur le Mont, particulièrement à l’heure présente, sachant qu’Israël pourrait être géré par une coalition excluant les partis religieux. Deuxièmement, les musulmans verraient toute tentative de reconstruire le Temple comme une provocation, ce qui mènerait droit au conflit armé. Alors, est-ce que cela pourrait se produire ?
Il existe une circonstance particulière susceptible d’engendrer un tel conflit. À supposer que la Guerre de Gog et Magog, dont il est question en Ézéchiel 38.9, se produise avant le tout début de la Grande Tribulation, comme nous le supposons, il résultera de cette guerre une claire intervention de Dieu, qui sauvera Israël d’une coalition ennemie majoritairement musulmane, venue la détruire (Ézéchiel 38.3-6, 18-23, 39.21-24). L’événement sera accompagné par un grand tremblement de terre en Terre d’Israël (Ézéchiel 38.19-20) susceptible d’abattre le Dôme du Rocher, la Mosquée Al-Aqsa et le Mur Occidental. Il va aussi s’opérer une véritable dévastation des nations aux quatre coins du globe « du feu en Magog…[et dans] les îles » (l’Europe? Les États-Unis? » Ézéchiel 39.6. Le peuple d’Israël se tournera vers Dieu pour lui rendre grâce au sujet de leur délivrance (Ézéchiel 39.21-29). L’islam souffrira une défaite immensément cinglante aux mains de Dieu qui engendrera un désenchantement chez les musulmans et leur perte de foi en Allah.
Une certaine lecture des prophéties veut que l’Antéchrist fasse son ascension peu après cet événement, proposant un plan de paix et de sécurité (1 Thessaloniciens 5.3, 2 Thessaloniciens 20), et une espèce d’accord de paix au Proche-Orient (Daniel 9.27, Ésaïe 28.14-22). C’est ce qui permettra la reconstruction du Temple de Jérusalem (Ésaïe 66). À mi-chemin de la période de tribulation, l’Antéchrist enfreindra sa promesse à l’égard des Juifs, exigeant que son image soit placée dans le lieu saint. C’est cela, l’abomination de la désolation (Daniel 11.31, Matthieu 24.15-16) liée à l’image de la Bête que nous voyons dans Apocalypse 13.14-17 et l’affirmation de l’Antéchrist selon laquelle il est Dieu (2 Thessaloniciens 2.4). Cela va provoquer l’outrage et l’opposition des Juifs et cela va conduire au « temps de trouble pour Jacob » (Jérémie 30, Daniel 12), à la dernière bataille (Apocalypse 19) et finalement au Retour du Messie Yéchoua (Apocalypse 19), visant à établir Son royaume messianique (Ésaïe 2.1-4, Zacharie 14, Apocalypse 20). Le Messie va ensuite établir le Temple Millénaire, depuis lequel il va diriger le monde, tout le Millénium durant (Ézéchiel 40.48).
Selon les Écritures aucun Temple reconstruit avant le Retour du Messie ne saurait être béni par Dieu. Ésaïe 66.1-4 parle d’un bâtiment qui n’aura pas les faveurs de Dieu et il dit des sacrifices qui y seront offerts : « Celui qui immole un bœuf est comme celui qui tuerait un homme, Celui qui sacrifie un agneau est comme celui qui romprait la nuque à un chien, Celui qui présente une offrande est comme celui qui répandrait du sang de porc, Celui qui brûle de l’encens est comme celui qui adorerait des idoles ». Tout sacrifice offert dans ce « Temple » serait en abomination à l’Éternel et le culte pratiqué dans ce lieu résulterait d’un refus d’entendre la Parole de Dieu plutôt que de Lui obéir. Cela ne peut pas s’appliquer ni au Premier ni au Deuxième Temple ou au Temple Millénaire où Jésus règnera. Cela pourrait, en revanche, s’appliquer à un Temple construit avant le Retour de Jésus.
La prophétie dit ensuite : « Écoutez la parole de l’Éternel, Vous qui craignez sa parole.
« Voici ce que disent vos frères, Qui vous haïssent et vous repoussent À cause de mon nom: Que l’Éternel montre sa gloire, Et que nous voyions votre joie! -Mais ils seront confondus ». (Ésaïe 66.5).
Ce passage évoque un groupe de gens qui sont très probablement Juifs, qui entendent la Parole de Dieu et Lui obéissent et qui, en résultante, sont rejetés par leurs frères « à cause [du nom de Dieu] » En fin de compte, ce groupe d’individus sera justifié devant Dieu tandis que ceux qui les auront rejetés seront couverts de honte. Qui pourraient-ils être ? Selon Apocalypse 7, au début de la Période de la Tribulation, un grand nombre de Juifs se tourneront vers Yéchoua/Jésus en tant que Sauveur et ils prendront une part très active à l’évangélisation pendant la tribulation après la Parousie ou enlèvement de l’Église. Il est très probable qu’ils fassent l’expérience d’une conversion surnaturelle comme celle de l’Apôtre Paul. Ils feront très certainement l’objet d’un rejet par leurs frères juifs qui resteront engagés dans le judaïsme, particulièrement ceux qui participeront à la reconstruction du Temple. À la fin, il sera reconnu que c’étaient eux qui avaient raison et ceux qui auront pris part aux rites du Temple s’apercevront qu’ils ont été trompés par l’Antéchrist ; ils seront alors couverts de honte.
Pour les croyants en Yéchoua, la Venue du Messie en la personne de Jésus signifie que le Temple n’est plus requis par Dieu en tant qu’endroit où faire un sacrifice pour l’expiation des péchés. Jésus a fait ce sacrifice final pour le péché et ce faisant, Il a mis fin à la nécessité d’un service lévitique et à celle d’une prêtrise.
Au moment de la crucifixion, « ‘Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent (Matthieu 27.51). Le voile séparait le lieu saint du lieu très saint (saint des saints) où l’on était en présence de l’Éternel et où seul le Souverain Sacrificateur avait le droit d’entrer, une seule fois par an, pour y offrir le sacrifice le Jour du Grand Pardon. Cette déchirure du Voile du Temple au moment de la crucifixion signifie que la voie menant au Seigneur est à présent ouverte pour quiconque, par le truchement de la foi en Jésus, de Sa mort et de Sa résurrection. Paul a écrit que tout vrai croyant est maintenant le Temple du Dieu vivant et habité par le Saint-Esprit. Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? (1 Corinthiens 3.16)
Jésus a prophétisé la destruction du Second Temple par les Romains, laquelle a eu lieu en l’an 70 de notre ère Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant, pleura sur elle, Il viendra sur toi des jours où tes ennemis t’environneront de tranchées, t’enfermeront, et te serreront de toutes parts;
ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée.
Luc 19.41-44 Jésus a aussi prophétisé la dispersion des Juifs parmi les nations, Jérusalem étant dirigée pendant des siècles par des puissances non-juives jusqu’à ce que « les temps des Gentils soient accomplis » (Luc 21:24) ce qui implique qu’à la fin de notre ère il y aurait un retour massif des Juifs en Israël et la restauration de Jérusalem.
Comme nous l’avons vu dans le cadre du présent article, les prophéties de la Bible montrent bel et bien la possibilité qu’un Temple soit reconstruit dans les jours précédant immédiatement le retour de Jésus. Mais il s’agira d’un Temple que Dieu ne bénira pas. Il sera souillé par l’Antéchrist, ce qui conduira à la Grande Tribulation ainsi qu’à la bataille finale pour la prise de Jérusalem, laquelle aura pour point final le Retour physique de Jésus et la construction du Temple ultime que Dieu bénira et où le Seigneur sera présent tout au long du Millénium. Par suite du Retour de Jésus le Messie, le Temple Millénaire (Ézéchiel 40-48) sera construit où le Seigneur habitera et depuis lequel Il régnera. Le dernier mot quant à ce Temple et à la Ville de Jérusalem se trouve au dernier verset d’Ézéchiel : le nom de la ville sera:
« l’Éternel est ici ».
(Ézéchiel 48.35)
LA CATHEDRALE (anglicane) S’AMUSE!

Déterminées à attirer un maximum de monde dans leurs locaux, les cathédrales anglicanes [Église d’Angleterre] ont, en 2019, proposé au public un calendrier d’attractions estivales susceptible de plaire au plus grand nombre. La cathédrale de Manchester a organisé un festival du gin et du rhum. Un parcours de mini-golf a été construit en pleine cathédrale de Rochester au-dessus des dalles où des pèlerins sont venus prier dès le septième siècle, tandis que celle de Norwich a installé des montagnes russes en plein milieu du bâtiment. La cathédrale de Southwark a tenu un défilé de mode où des mannequins des deux sexes ont défilé dans des tenues qui n’avaient de modeste que la quantité de textile employé.
Mais la spiritualité était aussi au rendez-vous, comme en témoigne le programme « Émerveillement et Ravissement » proposé par la Cathédrale de Peterborough, qui enseignait comment utiliser « les traditions ancestrales du yoga pour exploiter la puissance de notre lien avec le monde naturel et la Terre Gaïa par Helena del Pino, prêtresse et praticienne créative du yoga.
Que les chrétiens qui s’alarmeraient de l’incursion de pratiques nouvel-âgeuses dans un haut-lieu du christianisme se rassurent : un « pur monothéisme », nommément l’islam, avait précédemment eu droit à son moment de gloire dans ce même lieu ainsi que dans les Cathédrales de Newcastle, de Southwark, et même à Saint Paul à Londres, avec la célébration de l’Iftar, fête ayant lieu lors du mois de Ramadan.
Beaucoup de gens – probablement étroits d’esprit ! – ont perçu l’organisation de ces activités dans des locaux censément consacrés à l’adoration et à l’enseignement chrétiens comme une souillure entachant la foi et comme une voie d’accès à des choses impures au sein de l’Église.
Cependant l’Évêque (anglican) de Norwich a prononcé un sermon depuis le sommet des montagnes russes, dans lequel il a affirmé que Dieu « [était] une attraction touristique. Dieu veut se rendre attrayant pour nous afin que nous nous amusions ainsi que le monde qui nous entoure, et c’est la raison d’être de ces glorieuses montagnes russes ».
Le Dr Gavin Ashenden, de l’association Anglican Unscripted (Expression Libre Anglicane) a critiqué cette manière de pensée dans laquelle il a perçu « des positions théologiques très appauvries » de la part du clergé de la cathédrale. Il a dit : « La compréhension de Dieu, de la personne de Jésus, du Royaume, telle que démontrée par le clergé anglican, est à mille lieues du christianisme radical et traditionnel, qui prend le mal au sérieux, croit au Ciel comme à l’enfer, et sait quel besoin les gens ont de naître de nouveau et de connaître le Salut. Confrontée au défi de convertir ou d’être convertie, l’Église d’Angleterre semble être désireuse de céder aux goûts et préoccupations des perdus qu’elle a reçu l’appel de sauver. Mais du fait qu’elle ne croit peut-être plus au Ciel non plus qu’à l’enfer, ni au salut et au jugement, elle s’est peut-être dégradée elle-même pour n’être plus qu’une source de spiritualité distrayante et divertissante, plutôt qu’elle n’est capable de soigner les âmes malades. C’est peut-être bien de la religion, mais qui n’a rien à voir avec celle que Jésus connaissait, enseignait, a mandatée ou reconnaît ».
À l’encontre de cette critique, le magazine « Christian Today » (Chrétien Aujourd’hui) a chanté les louanges de ce projet, faisant que « c’[était] précisément en changeant la perception que les gens ont d’une Église que les chrétiens progresseront dans leur mission du monde. Des montagnes russes et un parcours de golf miniature sont de bons moyens d’accueillir des gens de tous horizons ethniques, sociaux et culturels quelle que soit leur identité et cela leur montre que les lieux d’adoration, pas plus que notre foi, ne sont réservés à des élites composées de saints. Œuvrer pour démocratiser les cathédrales, les églises et tout espace consacré à la foi chrétienne, c’est exactement ce que l’Église doit faire en vivant l’appel d’accueillir quiconque, quel que soit son parcours de vie ».
Cela sonne comme une reformulation du programme d’inclusivité et de diversité qui semble être la religion actuellement au goût du jour en Grande-Bretagne et qui est adopté par une grande partie de l’Église d’Angleterre, en lieu et place de l’authentique message de l’Évangile. Ce que cela implique, c’est que la foi, comme spécifié dans les passages que nous avons mis en caractères gras ci-dessus, ce n’est pas pour « une élite de saints, mais pour des gens de tout parcours ».
L’idée fondamentale du christianisme « inclusif » (visant à faire accueil à tous) c’est qu’il n’y a pas d’exclus dans la famille de Dieu et qu’il ne doit y avoir aucune séparation quels que soient la race, la religion, le mode de vie et l’identité sexuelle. Gal 3.28 est le texte à l’appui de cette manière de voir les choses : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ ».
Alors bien sûr, la foi n’exclut personne, quelle que soit l’origine ethnique, la classe sociale, le sexe. Cependant, il faut tenir compte de l’expression-clef dans ce verset : « en Jésus-Christ ». La foi salutaire n’est accessible qu’à ceux qui ont été appelés au nom du Seigneur Jésus.
L’article de Christian Today évoque une « élite sainte », expression qu’il emploie péjorativement, mais un véritable lieu d’adoration est composé de gens qui sont sauvés et qui sont sanctifiés par la foi en Jésus-Christ, lesquels sont désignés par Paul comme étant les élus de Dieu (Colossiens 3.12). Les élus sont soit hommes, soit femmes, et peuvent venir de tout groupe ethnique et de n’importe quelle classe sociale, mais ils ont tous ceci en commun, c’est qu’ils en appellent au Seigneur Jésus pour le salut et la repentance pour croire à l’Évangile avant que d’être acceptés par Dieu. Les cathédrales et autres enceintes d’églises (dits « lieux-saints ») n’étaient pas disponibles du temps des Apôtres, dans le Livre des Actes, et cependant l’Évangile a réussi à pénétrer toutes les strates de la société moyennant la prédication de la parole de maison en maison et dans les lieux publics. Le mot grec « ekklesia », traduit par « église » dans le Nouveau Testament, signifie en fait « ceux appelés au-dehors », en d’autres termes ceux qui ont été appelés à sortir du monde, lequel encourt le jugement de Dieu, et qui sont entrés dans le Royaume de Dieu, où se trouve au contraire le Salut. En d’autres termes, il s’agit d’un groupe d’individus et non pas d’un bâtiment non plus que d’une organisation.
Que ce groupe se rassemble dans un lieu spécialement affecté à cette fin – ce qui n’était pas le cas dans le Livre des Actes – ou dans une maison, ou encore en secret dans les cas de persécution, cela n’est pas bien important aux yeux de Dieu. On a du mal à saisir en quoi faire du mini-golf dans une cathédrale ou connaître les frissons
des montagnes russes en ce même lieu est susceptible de rapprocher quiconque de Dieu ou de le rendre plus saint. À moins qu’ils n’entendent le message de l’Évangile et n’y souscrivent, les gens ne seront pas plus proches de Dieu d’un millimètre.
Devant Dieu, il n’y a, somme toute, que deux catégories d’individus : ceux qui sont sauvés, et puis les autres. Peu importe d’où nous venons, ce qui est crucial, c’est là où nous allons. Tant que nous sommes en vie sur la surface du globe, nous devons prendre la décision qui décidera de notre lieu de résidence éternelle, dans le monde à venir, en recevant l’Évangile du Salut par le truchement de la foi en Jésus-Christ.
Apocalypse 21 nous évoque la destinée des élus et la destinée des perdus. Il parle de la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, où Dieu réside avec Son peuple : « Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » …« Ce passage évoque aussi ce qui est en-dehors de la ville : Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort ». Apocalypse 21.8
Jésus a parlé des deux chemins qui s’ouvrent à nous : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là ». Matthieu 7.13-14.
L’église dont nous sommes témoins aujourd’hui nous ouvre une voie qui suit le chemin spacieux, acceptant quiconque sans conditions, quelle que soit sa religion ou son mode de vie. Elle rejette ou choisit d’omettre les paroles de Jésus : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » en prêchant un message interconfessionnel selon lequel toutes les religions sont acceptables devant Dieu. Seul, Jésus offre un salut éternel et il importe peu, devant Lui, de savoir si les fidèles d’autres confessions sont sincères ou dévoués à leur foi ; ce n’est qu’en recevant l’Évangile, qu’ils peuvent être sauvés en se repentant de leurs péchés.
Le christianisme inclusif prévalent de nos jours approuve également tous les types de relations sexuelles concurrents du mariage pris dans le sens de l’union d’un homme et d’une femme, comme l’enseigne formellement la Bible. Il ignore l’admonition de Paul aux Corinthiens : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu. ». (1 Corinthiens 6.9-10).
Notons bien que Paul parle de ceux qui avaient été comme cela. Il n’y a pas plus inclusif que le message de l’Évangile en ce sens qu’on peut venir à Christ quand bien même on aurait commis tous les péchés dénoncés par le saint Livre. En conséquence, il n’y a ni barrière ethnique, sociale, ou sexuelle s’opposant à ce qu’on vienne à Christ. Mais il n’est jamais question de persévérer dans toutes ces choses ! Elles font partie de notre passé, non pas de notre présent, parce que nous avons été lavés de nos péchés dans le sang de Jésus. Les premières paroles de Jésus telles que rapportées dans l’Évangile de Marc sont : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est
proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle . (Marc 1.15). La repentance, c’est se détourner de ces choses qui nous souillent dans nos vies et nous séparent du Dieu vivant et saint. Le problème que présente le christianisme inclusif contemporain est que tous sont acceptés même s’ils poursuivent dans les voies qui les souillent, y compris la pratique de l’homosexualité.
Il existe bel et bien une propitiation pour les péchés commis après être venu à Christ. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 1 Jean 1.9 Néanmoins, nous ne devons pas continuer dans un mode de vie que Dieu appelle pécheur.
Nous voyons aussi que les cathédrales n’hésitent pas à faire accueil à d’autres religions comme étant d’une valeur égale à celle du christianisme, leur permettant d’utiliser leurs locaux pour l’enseignement comme pour l’adoration. C’est bien ce qui s’est produit avec les cérémonies musulmanes ayant lieu dans des cathédrales, mais aussi avec le programme de Peterborough conduit par une prêtresse et praticienne du yoga.
D’une certaine manière, cela évoque les rencontres « Ensemble avec Marie », lesquelles ont lieu dans les Églises catholiques y compris le Sacré-Cœur, comme en 2018. Rappelant que « Marie est la seule femme à être citée par son nom dans le Coran, à 34 reprises » ; une sourate entière lui [étant] dédiée », l’association Efesia part de l’intention – louable ! – d’instaurer des rapports pacifiques. Mais elle semble, somme toute, se préoccuper plus d’engendrer une « culture de la rencontre » que de la propagation de la foi qui sauve. Le site explique :« Pour les Musulmans comme pour les Chrétiens, Marie (Mariam) a reçu de l’ange Gabriel (Jibril) l’annonce de la naissance miraculeuse de son fils, Jésus.
Marie est aimée d’une manière particulière par de nombreux croyants Musulmans et Chrétiens. Elle fait l’objet d’un grand respect populaire. Des sanctuaires dédiés à Marie dans le monde sont visités par des Chrétiens comme par des Musulmans. Leur amour pour Marie est un vecteur de rassemblement entre les croyants Musulmans et Chrétiens. La proximité des deux récits de l’Annonciation dans l’Évangile et dans le Coran est le point de départ de la rencontre “Ensemble avec Marie ».
Elle réunit des Chrétiens et des Musulmans de tous horizons, désirant participer à la construction d’une civilisation fondée sur l’Amour et la Paix, dans le respect de l’identité de chacun ».
Critiquant des jeunes intégristes venus perturber les réunions à Lyon comme au Sacré-Cœur, Gérard Testard avait en 2018 dit, dans le journal La Croix, leur prétention à « posséder la « vérité objective ». « Pour eux, toute personne qui souhaite dialoguer est relativiste. Les musulmans, il faut les convertir, point », soupire-t-il » (quotidien La Croix, 07/05/2018).
Si nous ne saurions approuver la dévotion mariale de ces jeunes gens, ni leur vision de l’Évangile, ils semblent plus se préoccuper de la destinée éternelle des âmes que d’un dialogue bien peu profitable à ceux qui ne suivront pas Christ, quand bien même certains estiment cela regrettable.
L’islam s’inscrit en faux contre les vérités fondamentales renfermées dans la Bible, en particulier la nature du Seigneur Jésus en tant que Fils de Dieu et Sa mort à la croix suivie de Sa résurrection. L’islam est le principal persécuteur des chrétiens dans le monde. Tandis que les chrétiens vivant dans des pays à majorité musulmane doivent faire face au harcèlement, à la persécution et à la mort pour leur foi, les chefs de l’Église occidentale tendent la main aux musulmans en disant des prières à Allah dans les Églises chrétiennes.
Le yoga contredit l’enseignement de la Bible et notre compréhension de notre personne et de la nature de Dieu. Les enseignants du yoga affirment que Dieu réside en nous, ce qui fait de nous de petits dieux. L’objectif du yoga est de parvenir à découvrir le dieu qui est en nous. Swami Muktananda affirme : « Le seul chemin pour s’en sortir est le chemin qui mène à l’intérieur. Agenouillez-vous devant votre soi. Honorez et adorez votre propre être. Dieu réside en vous comme étant Vous ». Marylin Ferguson a écrit dans le Journal du Yoga : « Le mythe du Sauveur « du dehors » est en voie d’être supplanté par celui du héros « en dedans », son expression ultime étant la découverte du divin en nous… D’une manière très réelle, nous sommes les uns les autres ».
La Bible nous enseigne que « le bien » n’habite pas en nous, mais plutôt une nature pécheresse (Romains 3.9-26), et qu’il nous faut le Sauveur, Jésus-Christ, pour nous en libérer. Il est bel et bien venu de « là-bas », du Ciel, pour nous délivrer de la puissance du mal (Satan) et prendre sur Lui, à la crucifixion, la punition que méritaient nos péchés afin que nous puissions recevoir le salut éternel (Philippiens 2.5-11).
Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres… Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ c’est par grâce que vous êtes sauvés); il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. (Éphésiens 2,1-10).
Il est grand temps que l’Église d’Angleterre reconsacre ses bâtiments exclusivement à l’adoration chrétienne et transmette ce message au monde, évangélisant les gens autour du bâtiment ecclésiastique sans attendre que les gens y rentrent. C’est le seul message qui peut apporter le salut dans ce monde perdu et désespéré. Comme nous voyons s’approcher le jour du Retour du Seigneur, faisons connaître autour de nous la vérité selon laquelle « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ».
(1 Corinthiens 15.3-4).
L’IRAN, ISRAËL et le DOUZIÈME IMAM [en révision]

4 Janvier 2016
Y aurait-it aujourd’hui la possibilité d’une 3ème guerre mondiale ? On peut l’imaginer en considérant le reportage sur la menace du président iranien Ahmadinejad ‘de rayer Israël de la carte du monde’ et de développer le pouvoir nucléaire.
La victoire récente d’Ahmadinejad dans les élections iraniennes a été organisée par Ayatollah Yazdi, le plus radical et inflexible des membres de la république islamique. Yazdi a loué et félicité l’administration d’Ahmadinejad comme étant ‘la première administration islamique dans l’histoire de la République Islamique’. Il contrôle Ansar Hizbullah, une organisation militante entrain de menacer le déploiement global de commandos suicides ainsi que 50.000 combattants qui ont déjà été recrutés. Le chef de ces combattants, Mohammadressa Jafari a dit : ‘l’ennemi a peur que la culture du martyre puisse devienne une culture mondiale pour tous ceux qui aime la liberté’.
Même ceux qui ont supporté l’origine de la révolution islamique d’Ayatollah Khomeiny désespèrent maintenant de la façon dont Ahmadinejad dirige le pays. Mohamed Abtahi a été pendant une période vice président de l’Iran, mais il a maintenant émissionné, avertissant que les Islamistes extrémistes ont repris tous les centres de contrôle du pouvoir de l’Iran. ‘Ce qui nous attend maintenant’, nous avertit-il, ‘aussi bien pour vous que pour nous, est une longue nuit de ténèbres. Ces personnes vont jouer la carte nucléaire de la même façon qu’ils le font de la carte du terrorisme global ’.
Ce qui devient un danger non seulement pour Israël, mais aussi pour le monde entier est le fait que l’Iran menace de reprendre toutes les activités concernant le développement d’uranium, essentiel pour la construction d’une bombe atomique. Bien que le régime Iranien adopte l’Islam shiite et qu’Al-Qaida soit soutenu par les musulmans sunnites, le fait est, que les dirigeants d’Al-Qaida ont trouvé refuge en Iran qui a procuré depuis des années le soutien, l’entraînement militaire et les armements aux terroristes. Le fait que les sunnites jihadis et les shiites se haïssent n’est pas une raison pour qu’ils ne coopèrent pas. Ils ont le même ennemi. Dans ce scénario cauchemar, il s’en suit que l’Iran procure à Al-Qaida, ce que les terroristes désirent le plus – les armes chimiques et biologiques pour leur guerre sainte contre l’Ouest.
Après sa victoire électorale triomphante, Ahmadinejad a clairement fait comprendre ses intentions sur le plan global : ‘Nous n’avons pas accompli la révolution islamique afin d’introduire la démocratie. Notre révolution cherche à achever un pouvoir mondial. La nouvelle révolution islamique va éradiquer les racines de l’injustice à travers le monde. La période du régime impie de la tyrannie et de l’injustice, arrive à sa fin. La vague de la révolution islamique va bientôt atteindre le monde entier.’ Ahmadinejad croit que le monde se dirige vers une confrontation de civilisations, et que seul, l’Islam, est la vraie alternative à la domination de l’Ouest. Et il est convaincu que l’Islam peut vaincre, et que l’Islam vaincra.
Il n’y a rien de plus dangereux dans le monde qu’une religion fanatique qui cherche à imposer son idée de justice par la force. En partie la croyance d’Ahmadinejad vient du fait qu’il attend le retour du 12ème Iman. Selon la version shiite de l’Islam, le 12ème descendent de Mohamed, connu comme étant le 12ème Imam ou le Mahdi, s’est caché depuis l’an 941, il y a
environ 1065 ans. Les shiites croient qu’il réapparaîtra quand le monde sera rempli d’oppression et de tyrannie. Ils croient qu’il se cache dans le puit de Jamkaran en Iran qui est un endroit de pèlerinage pour les croyants. Ils jettent leurs demandes écrites dans ce puit dans l’espoir que l’Iman les lira et qu’il viendra à leur aide.
Ahmadinejad a dit : ‘La mission principale de notre révolution est de préparer le chemin pour la réapparition du 12ème Imam, le Mahdi. Nous devons déterminer notre politique, économique et culturelle en nous basant sur les règles d’action pour le retour de l’Imam Mahdi.’ Après ceci son gouvernement a ensuite organisé une assemblée officielle pendant laquelle les membres se sont mis d’accord pour signer un pacte avec le 12ème Imam, de la même façon qu’ils l’avaient fait avec le nouveau président. A la suite de ceci, les ministres se sont demandé comment est-ce que l’Imam qui est caché pourra signer le pacte ! La réponse
fut la suivante : En faisant tomber le pacte dans le puit à Jamkaram !
Un très grand nombre d’alliés intimes d’Ahmadinejad sont en discussions pour préparer et précipiter l’imminence de la manifestation du 12ème Imam. D’une façon sérieuse et explicite, ils attribuent que ce serait au moyen de l’existence d’un programme nucléaire. Ils croient que le fait de résister aux pressions internationales et d’insister sur les droits de l’Iran d’avoir des capacités nucléaires aidera la manifestation de l’Imam. Puisqu’ils croient que l’Imam apparaîtra dans un monde rempli d’oppression et de tyrannie, ils débattent l’idée qu’ils devraient aider à répandre le mal, la tyrannie et l’oppression de façon à faciliter le retour du 12ème Imam. Comment peut-on agir avec un tel gouvernement ?
George Bush et Tony Blair ont tous les deux fait une déclaration disant qu’ils n’ont pas exclu l’usage des armes contre Iran. Israël ne s’est jamais tenu à l’écart lorsqu’un ennemi menaçant sa destruction se soulève contre elle. En 1981 l’armée de l’air a détruit le réacteur nucléaire à Osirak, mettant ainsi fin au programme nucléaire de l’Irak. Les Iraniens ont déclaré qu’ils ouvriraient les portes de l’enfer s’ils sont attaqués de l’extérieur. Ils pourraient déclancher des attaques terroristes autour du globe, attaquer des pétroliers dans le golfe, et au pis, fermer le détroit d’Ormuz à travers lequel 40% du pétrole mondial sont exportés du Golfe Persan. Dans ce cas une telle action pourrait déclancher une récession globale telle que celle qui suivit la guerre de Yom Kippour en 1973 pourrait paraître une bagatelle en comparaison. En fait, cela pourrait déclancher la 3ème guerre mondiale.
La situation telle qu’elle se présente en Iran semble apparaître comme un cocktail de tous les éléments prophétisés pour la fin des derniers jours de notre ère. La croyance de la réapparition d’un faux prophète est entrain d’enflammer une haine violente contre l’Ouest et Israël. Tout ceci se déroule dans un pays qui est entrain d’établir un pouvoir nucléaire, qui reçoit de l’aide de la Russie et qui est en possession d’énormes réservoirs de pétrole qui font aussi de lui un pays potentiellement riche.
La Bible indique que le scénario de la fin des temps se déroulera de telle sorte que toutes les nations du monde seront engagées et attirées vers le Moyen-Orient. Dans Isaïe 13, il y a une prophétie concernant Babylone (le territoire d’Iraq / golfe Persan) qui s’applique au temps de la fin, mentionnant les évènements du ‘Jour du Seigneur’, quand les étoiles ne brillerons plus, quand le soleil et la lune ne donnerons plus de clarté et quand le Seigneur punira le monde de sa malice et les méchants pour leurs iniquités (versets 10-11). Cette prophétie parle d’une armée venant ‘d’un pays lointain’ qui est entrain de se rassembler pour le combat. Dans le livre de Jérémie nous lisons aussi ‘qu’un peuple du Septentrion, une grande nation et des rois puissants se lèvent des extrémités de la terre’ pour se battre contre Babylone (Jérémie 50.40-
2). Le chapitre 38-39 d’Ezékiel nous parle de la guerre de Gog et Magog, une grande nation se trouvant à l’extrémité du Septentrion (Russie) qui se joint à d’autres alliés dont la Perse (Iran). Leur but est d’envahir la terre d’Israël. L’invasion ayant pour résultat l’intervention directe du Seigneur afin de sauver Israël. Il jugera les nations qui s’opposent à Israël dans les derniers jours de notre ère. Il est intéressant de constater que la Russie est le pays actuellement responsable pour fournir la technologie nucléaire à l’Iran. Pour cette raison l’Iran devient une menace pour le monde entier.
Jérémie 25.32 nous parle d’une période quand, La calamité va de nation en nation et une grande tempête s’élève des extrémités de la terre.
Dans la tentative d’éviter un désastre, les nations sont entrain de chercher un moyen de contrôler l’économie mondiale et d’éviter la guerre. Du fait que les menaces de la sécurité des nations sont toutes de nature internationale, humainement parlé, l’idée est certainement logique de créer une structure globale afin de résoudre toutes ces menaces. Un nombre de prophéties concernant les derniers jours de notre ère indique que les nations vont se rassembler pour former ensemble ce genre de gouvernement mondial.
La meilleure espérance pour retarder les désastres de la fin des temps est de renverser le régime de Ahmadinejad, non pas par l’intervention de l’Ouest ou d’Israël, mais de l’intérieur du pays. Le fait est que ceci n’est pas impossible car même les mullahs qui supportent le concept du régime islamique commencent à être alarmés par son extrémisme. Il y a aussi un grand nombre d’Iraniens qui désirent voir la fin complète du régime des mullahs et de voir au pouvoir un gouvernement plus libéral. La désillusion avec l’Islam est entrain de créer une voie ouverte au Christianisme. Parmi les Iraniens qui sont exilés à cause du régime extrémiste, un nombre croissant accepte Jésus comme étant leur Sauveur et Seigneur. Nous devons prier pour l’Iran, en nous rappelant que dans la Bible il y a eu des rois persans qui n’étaient pas hostiles aux desseins de Dieu. Dans Esaïe 45.1, Cyrus, un grand roi de l’ancienne Perse, est appelé ‘son oint’ par le Seigneur. Dans Esdras 1 il donna un Edit afin qu’Israël puisse retourner de sa captivité et reconstruire le Temple.
Tony Pearce
L’EGLISE A-T-ELLE REMPLACE ISRAËL? La théologie du remplacement [en révision]
L’Eglise est-elle le nouvel Israël?
Tony Pearce
4 janvier 2016
Lorsque je suis devenu chrétien en 1970 jai lu la plupart de la Bible et je suis arrivé à trois conclusions:
1 Que la Bible est la Parole de Dieu
2 Que Jésus est le seul chemin vers Dieu
3 Que nous vivons dans les derniers temps.
Un fait majeur qui ma porté à croire au troisième point ci-dessus cité a été le retour du peuple juif en Israël et le conflit qui en a résulté, ce qui correspondait à laccomplissement de prophéties telles que Jérémie 30, Zacharie 12-14, Matthieu 24 et Luc 21. Jai aussi vu de nombreux facteurs dans le déroulement de lhistoire contemporaine qui semblaient nous conduire à la Grande Tribulation et au règne de lAntéchrist tels quils sont prophétisés dans la Bible. Assez naïvement, je mimaginais que les Chrétiens qui interprétaient la Bible littéralement en arrivaient à peu près à la même conclusion.
Jai vite découvert que cela nétait pas le cas lorsque jai affronté une interprétation bien différente de la Bible et des événements contemporains. Cette interprétation prédisait un grand réveil du Christianisme, lequel amènerait les nations à Jésus et causerait le triomphe mondial du Christianisme par le moyen de grands miracles qui convaincraient les humains de la vérité de lEvangile alors même que tous les autres systèmes politiques et religieux seffondreraient. Selon cette interprétation, les prophéties liées au Rétablissement dIsraël dans les derniers jours devaient en fait sappliquer à lEglise car lEglise avait remplacé Israël (le Nouvel Israël).
En 1983 jai lu un article dans le magazine anglais Restoration qui décrivait une vision donnée à Bryn Jones. Il y résumait les perspectives exaltantes en réserve pour ceux qui choisissaient cette ligne dinterprétation.
Des pouvoirs surnaturels seraient donnés aux chrétiens ordinaires qui imposeraient les mains aux malades. Des miracles extraordinaires se produiraient dans les lieux publics. La pauvreté serait abolie du milieu dentre les chrétiens alors que les multitudes se tourneraient vers le Seigneur et Le verraient pourvoir à leurs besoins matériels.
Les puissances des ténèbres seraient rejetées – les gouvernements et les systèmes religieux fondés sur des principes opposés à la Bible seraient renversés tandis que lEglise apparaîtrait dans toute sa gloire et sa puissance.
Toutes les nations se tourneraient vers Dieu tandis que lEglise serait établie comme la « Montagne de la Maison du Seigneur, la plus grande dentre les Nations ». Les chefs de gouvernement, désespérés par leur propre échec à résoudre les problèmes de lhumanité, se tourneraient vers lEglise, lui demandant de leur « enseigner les voies du Seigneur » (voir Esaïe 2:1-4).
Suite à ce grand réveil le Seigneur reviendrait pour Son église et ce serait la fin de lHistoire.
Toute exaltante que cette vision mapparût, mon problème était quelle ne saccordait pas avec les Ecritures qui parlaient d « hommes méchants et imposteurs s’avançant toujours plus dans le mal » (2 Timothée 3:13) dans les derniers jours, dapostasie, de persécution et de la montée du « Mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. » (Apocalypse 17:5), et d’une détresse si grande que si Dieu n’abrégeait pas les jours personne ne serait sauvé (Matthieu 24:21-22).
La seule manière de faire paraître que lEglise finirait par triompher en notre temps était de prendre les prophéties de lAncien Testament concernant la restauration dIsraël au cours du millénium – après le retour de Jésus le Messie – et de les appliquer à lEglise à la fin de notre ère,
cest-à-dire avant le retour de Jésus. En réalité ce que Bryn Jones est entrain de faire dans le passage qui vient d’être cité en utilisant les paroles dEsaïe 2 – lesquelles font référence au règne du Messie depuis la Sion rétablie après sa seconde venue – c’est de l’appliquer à lEglise daujourdhui. Ainsi lEglise remplacerait Israël et régnerait sur les nations avant la seconde venue du Christ suite au grand renouveau de la fin des temps.
Pour rester cohérent dans cette approche il est nécessaire de choisir dinterpréter allégoriquement les Ecritures prophétiques, ce qui a de fait été lattitude dominante de lEglise depuis Origène et Saint Augustin, lesquels enseignaient tous deux que lEglise remplaçait Israël et que le règne millénaire de Christ a maintenant lieu par le truchement de lEglise. Un exemple de cette ligne dinterprétation serait de dire que laccomplissement du regroupement des « dispersés de Juda des quatre extrémités de la terre » (Esaïe 11:10) en terre dIsraël signifie la venue des nations de lOuest, de lEst, du Nord et du Sud dans le royaume de Dieu (Luc 13:29).
Il est vital pour la « Théologie de la Domination » de choisir cette ligne dinterprétation, car sans elle il ny aurait aucune écriture pour justifier lidée du triomphe du christianisme dans les derniers jours de notre époque. Par conséquent ceux qui insistent sur le fait de choisir la lecture littérale selon laquelle Israël veut dire Israël dans lAncien et le Nouveau Testaments sont perçus comme une menace et leurs opinions sont critiquées et censurées. Cest néanmoins la lecture littérale qui permet de comprendre aussi bien les prophéties elles-mêmes que la situation mondiale actuelle. Examinons à présent les preuves quIsraël reste Israël dans les interprétations prophétiques, après que lEglise a commencé à exister. Par souci de brièveté jai simplement donné les références de la plupart des passages auxquels je fais allusion. Pour bien comprendre la question il est nécessaire de consulter ces passages.
Dieu a fait une alliance avec Abraham, réitérée avec Isaac et Jacob, pour lui donner une multitude de descendants et la terre de Canaan comme « possession éternelle » (Genèse 15, 17, 26:2-5, 28:13-15). Cela dépendait de la Parole de Dieu, non de la fidélité des descendants dAbraham. Sils étaient infidèles, Dieu se réservait le droit de les retirer de la terre en punition pour leur désobéissance (Lévitique 26:27-39, Deutéronome 28:58-68). Néanmoins toute référence au retrait du peuple de la terre est toujours suivie dune promesse de rétablissement (par exemple Deutéronome 30:1-6).
Même après la promesse de la Nouvelle Alliance en Jérémie 31:31-34, Dieu promet que c’est seulement si le soleil, la lune et les étoiles cessent de donner leur lumière que « la descendance dIsraël aussi cessera pour toujours dêtre une nation devant moi » (Jérémie 31:33-37). Ce passage indique quIsraël continue dêtre une nation après que la nouvelle alliance a été donnée.
Dans le Nouveau Testament les mots Israël et Israëlites sont utilisés 74 fois. Excepté en trois occasions (dans lune desquelles le mot Israël apparaît deux fois dans le même verset) il est parfaitement clair que ces mots sont utilisés avec exactement la même signification que dans
lAncien Testament. Examinons quatre exemples sur 71 dans lesquels Israël veut forcément dire Israël.
(a) Matthieu 2:20. Tandis quil est en Egypte après la fuite devant Hérode, il est dit à Joseph dans un songe daller en « terre dIsraël » (noter quil ne lui est pas dit daller en terre de Palestine!)
(b) Luc 2:32. Jésus est décrit par Siméon comme une « lumière pour éclairer les nations et la gloire dIsraël ton peuple ».
(c) Luc 7:9. Jésus parlant au centurion romain dit: « Je vous lassure, nulle part en Israël, je nai trouvé une telle foi! »
(d) Dans Romains 9:3-4, Paul écrit au sujet de ses « frères, nés du même peuple que moi, les Israélites. Cest à eux quappartiennent la condition de fils adoptifs de Dieu, la manifestation glorieuse de la présence divine, les alliances, le don de la Loi » etc.
Remplacez les mots Israël ou Israélites par les mots Eglise ou chrétiens et ces versets se vident de tout leur sens.
Quen est-il des exceptions possibles?
Romains 9:6 « Ce ne sont pas tous ceux qui descendent du patriarche Israël qui constituent Israël » (une pensée semblable apparaît dans Rom. 3:28-29). Lorsquon regarde ce passage dans son contexte, lon voit que le but de Paul nest pas de dire que les Juifs cessent dêtre Juifs quand ils ne croient pas en Jésus ou que les Gentils deviennent juifs quand ils croient en lui. Romains 9 traite de la question du « restant », une idée familière aux prophètes hébreux, quil cite longuement pour illustrer son propos. Au sein de la nation dIsraël il y a ceux qui sont incroyants et infidèles à Yahweh, le Dieu dIsraël, et il y a ceux qui lui sont fidèles. Le restant spirituel dIsraël a obéi à la Torah et écouté les paroles de prophètes. La majorité na poursuivi pas dans cette voie, et s’est ainsi attiré sur elle la forme de jugement le plus sévère qui est celui du retrait de la terre promise. Cependant, il y a toujours eu pour les Israélites infidèles la possibilité de se repentir, de retourner au Seigneur et de devenir des croyants obéissant à la Torah. Tel était lobjet de la prédication des Prophètes.
A présent que le Messie est venu, le restant spirituel dIsraël la reconnu et est devenu les Chrétiens hébraïques / Juifs messianiques. La majorité, non spirituelle, la rejeté. Néanmoins, Paul poursuit en disant, en Romains 11, que
L’endurcissement dune partie dIsraël durera jusquà ce que lensemble des non Juifs soit entré dans le peuple de Dieu, et ainsi, tout Israël sera sauvé. Cest là ce que dit lEcriture:
De Sion viendra le Libérateur; il éloignera de Jacob toute désobéissance. Et voici en quoi consistera mon alliance avec eux: cest que jenlèverai leurs péchés.
Si lon se place du point de vue de lEvangile, ils sont devenus ennemis de Dieu pour que vous en bénéficiiez. Mais du point de vue du libre choix de Dieu, ils restent ses bien-aimés à cause de leurs ancêtres. Car les dons et lappel de Dieu sont irrévocables.
Aussi Israël demeurera-t-il un peuple même dans lincroyance à cause de lAlliance que Dieu a faite avec « les patriarches » (Abraham, Isaac et Jacob). Le restant dIsraël sera sauvé à la fin de notre ère. Le point numéro 2 ci-dessus vient étayer cette thèse.
Entre-temps, il est possible que des Juifs viennent individuellement au Messie, comme l’a fait Paul et qu’ils fassent partie de la véritable Eglise, composée de Juifs et de Gentils unis dans le Messie. Cest pourquoi Paul exhorte lEglise à prier pour quIsraël soit sauvé et à apporter lEvangile au peuple juif.
Galates 6:16 : « Que la paix et la grâce de Dieu soient accordées à tous ceux qui suivent cette règle de vie, ainsi quà (ou cest-à-dire) lIsraël de Dieu. » La clef linguistique pour linterprétation de ce verset réside dans le mot Grec « kai », lequel est traduit par « et » ou « ainsi que » dans certaines versions et par « cest-à-dire » dans dautres. Si « et » est la lecture correcte, il y a deux groupes de personnes en question: « ceux qui suivent cette règle de vie » et « lIsraël de Dieu ». Si « cest-à-dire » est la bonne traduction, « ceux qui marchent selon cette règle » devient un synonyme de lEglise.
Dans Galates, Paul sest opposé aux Juifs chrétiens qui ont essayé dimposer lobservance des aspects rituels de la Torah – à savoir la circoncision et les règles alimentaires – aux Gentils. Il traite par conséquent de deux groupes dindividus, les Juifs chrétiens, qui essaient dinfluencer les Gentils pour quils se fassent circoncire et quils gardent la loi, et les Gentils qui sont sous leur influence. Aussi lusage de la locution « ainsi que » par la version Segond comme par la version du Semeur est- elle justifiée, puisque Paul fait léloge aussi bien des Juifs que des Gentils qui résistent aux judaïsants. L« Israël de Dieu » signifie par conséquent les croyants juifs qui ont compris correctement les implications de la nouvelle alliance. Cela saccorde avec la traduction habituelle de « kai » par « ainsi que » et non par « cest-à-dire ». Nous pouvons donc voir que même ces exceptions possibles ne contredisent pas la règle qui veut quIsraël veuille dire Israël dans le Nouveau Testament.
Est-ce que le Nouveau Testament implique quIsraël a un avenir?
LAncien Testament contient beaucoup de passages prophétiques parlant dun rétablissement mondial dIsraël, dont beaucoup sont liés avec les événements des « derniers jours » et le « temps des tourments de Jacob» (par exemple Deutéronome 30:1-6, Esaïe 11.10-12, Jérémie 15:14-15, Ezékiel 36-39, Sophonie 3:20, Zacharie 12-14). Il a été dit par certains commentateurs que le Nouveau Testament navait rien à dire à ce propos et par conséquent que pour Jésus lavenir dIsraël nétait pas à lordre du jour. Pourtant Jésus considérait lAncien Testament comme la Parole infaillible de Dieu et partait du principe quelle serait transmise sans altération à ses disciples (Matthieu 5:17-18). A la lumière de ceci nous pouvons supposer que Jésus na pas souhaité ajouter ou enlever quoi que ce soit de ce qui avait déjà été révélé par le truchement des prophètes au sujet de la dispersion dIsraël et de la restauration. Il existe par conséquent de nombreuses références néo-testamentaires qui font état dun avenir pour Israël:
(a) Pour que les paroles de Jésus lui-même concernant sa seconde venue (Matthieu 24, Marc 13, Luc 21) se réalisent dune manière littérale, il est nécessaire quil y ait une présence juive à Jérusalem et en Judée (Matthieu 24:15-22, Mark 13:14-20, Luc 21:20-24). Certains adversaires de cette vision des choses affirment que la prophétie de Jésus relative à «labomination de la désolation », la fuite de Jérusalem et la grande tribulation a été accomplie lors du siège et de la destruction de Jérusalem par les Romains en lan 70 après J.-C. Il y a sans doute eu un accomplissement partiel de cette prophétie à ce moment précis, mais en aucun cas l’accomplissement total de cette prophétie n’a pu s’accomplir, à cette date, puisque dans les trois Evangiles ces événements conduisent au retour visible du Seigneur dans sa gloire, chose qui ne sest clairement pas produit en l’an 70 et qui ne sest toujours pas produit à notre époque.
(b) En Matthieu 23:39, qui annonce la destruction prochaine de Jérusalem et la désolation du Temple, Jésus prophétise à Jérusalem: Voici, votre maison vous sera laissée déserte; car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusquà ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! La phrase « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » est la salutation juive pour le Messie à venir (v. Psaume 118:19-29, Matthieu 21-16). Cette attente dun comité daccueil juif à Jérusalem pour le retour du Messie sharmonise avec la prophétie de Zacharie 12:10 et leffusion de lEsprit sur le restant juif dans la Jérusalem assiégée à la suite de laquelle Ils tourneront les regards vers moi, celui quils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique.
(c) Luc 21:24: Et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusquà ce que les temps des nations soient accomplis. Que laccomplissement final de cette prophétie se soit produit ou non en 1967 (et selon moi ce nest pas le cas), elle implique clairement que Jérusalem sera rendue à lavenir à un gouvernement juif, après la longue dispersion des Israélites, pendant laquelle ils ont été « emmenés captifs parmi toutes les nations ».
(d) Dans Actes 1 Jésus avait lopportunité parfaite de régler la question une fois pour toutes. Dans le laps de temps entre Sa résurrection et Son ascension, Il avait parlé à Ses disciples des « choses qui concernent le royaume de Dieu » (Actes 1:3). Surtout, Il les avait corrigés quant à la question des prophéties messianiques (Luc 24:44-46), leur montrant quil avait rempli les prophéties du Messie serviteur souffrant. Il ne nous est pas dit à quels passages il a fait allusion, mais il nous est permis de supposer quEsaïe 53 a été un thème majeur de cette étude biblique. Il restait des prophéties quil navait pas accomplies lors de sa première venue, notamment Esaïe 2:1-4, qui concerne le Roi Messie gouvernant les Nations païennes depuis une Jérusalem rachetée et restaurée et provoquant lavènement de la paix mondiale. A la lumière de tout ceci la question des disciples « Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume dIsraël? » est une question sensée. Ce quils étaient en train de dire, cétait: « Nous comprenons que tu devais premièrement accomplir les prophéties dEsaïe 53 en mourant comme sacrifice pour le péché. Vas-tu (au moment présent) accomplir la prophétie dEsaïe 2:1-4, chasser les Romains et restaurer le royaume davidique en Israël et amener la paix mondiale? » Jésus ne dit pas: « Oubliez tout ce qui concerne le rétablissement du royaume dIsraël. Désormais il nen est plus question parce que tout sapplique à lEglise. » Ce quIl leur dit, cest que la priorité est de recevoir la Puissance du Saint-Esprit et de prêcher lEvangile au monde entier (ce qui est toujours notre priorité). Mais ce quimplique Actes 1:7, « Ce nest pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité », cest que le Père a fixé un temps pour le rétablissement dIsraël. Ce sera à un moment donné dans un avenir lointain que les disciples ne connaîtront pas (parce quil est lié à la seconde venue du Messie – voir Matthieu 24:36).
(e) Romains 11:25-26: « Alors tout Israël sera sauvé ». Les théologiens partisans de la thèse du remplacement dIsraël par lEglise disent quIsraël veut dire lEglise au verset 26, mais cela détruit le sens du texte et de son contexte. Pendant trois chapitres Paul a discuté de lincroyance dIsraël et de son besoin dentendre lEvangile; Israël dans le verset 26 doit donc logiquement vouloir dire Israël. Le thème dun rétablissement futur dIsraël sharmonise avec plusieurs passages de lAncien Testament et est abordé dans Apocalypse 7, 11 et 12. Pour quIsraël soit sauvé à la fin de notre ère, il est nécessaire que le peuple juif ait survécu physiquement à travers l’ère chrétienne.
La réaction de la véritable Eglise à lincroyance dIsraël aurait dû être de suivre linjonction de Paul à « prier pour Israël afin quils soient sauvés ». Le manquement à agir ainsi a conduit à des pertes tragiques pour Israël comme pour lEglise. A présent que nous voyons se dérouler sous nos yeux les événements de la fin des temps concernant Jérusalem et le peuple juif, Dieu recherche un restant fidèle parmi les chrétiens croyants pour quils prient pour Israël et montrent au peuple juif que le seul qui peut le sauver, cest le Messie juif, Yéchoua.
Tony Pearce
JUDAS ISCARIOT: Enfin Réhabilité?
JUDAS ISCARIOT – RÉHABILITÉ?
Tony Pearce Tony Pearce
January 4, 2016
L’ « Evangile selon Judas », publié le 6 avril par la National Geographic Society, a attiré l’attention des médias dans le monde entier. Il était affirmé qu’il s’agissait d’une des découvertes archéologiques les plus importantes jamais faites. Cette traduction en copte d’un texte original en grec écrit aux alentours de 150 à 180 de l’ère commune a été découverte en Egypte dans les années 70. Elle a ensuite circulé de la boutique d’un antiquaire à celle d’un autre avant de se morfondre dans un coffre-fort à New York jusqu’à l’an 2000. Puis, dans un certain état de détérioration, elle a été envoyée à Rodolphe Kasser, l’un des plus grands experts
mondiaux de la langue copte.
Le texte, dont il manque plusieurs fragments, fait état d’une conversation supposée entre Jésus et Judas, trois jours avant la Pâque durant laquelle Jésus fut crucifié. Il s’accorde avec des idées déjà bien connues ayant eu cours au deuxième siècle de l’Ere chrétienne, idées auxquelles on a donné le nom de gnosticisme.
Le gnosticisme maintenait que le salut venait par la « gnose », mot grec signifiant « connaissance ». Il s’agissait de parvenir au statut d’initié aux secrets de l’univers. La gnose avançait l’idée d’un conflit entre le vrai Dieu et un Dieu maléfique qui, dans certaines formes d’enseignement gnostique, était identifié avec le Jéhovah de l’Ancien Testament. L’un des actes néfastes de ce mauvais Dieu avait été de créer le monde avec toutes les imperfections qu’il renfermait.
Selon le gnosticisme, le pur royaume spirituel était là où trônait le vrai Dieu, mais nul ne pouvait l’atteindre directement. Le problème était que nous vivions dans un monde mauvais et que nos corps, comme tout ce qui y était associé, étaient mauvais. Certains individus d’une nature spirituelle supérieure étaient à même d’échapper à l’influence mauvaise du corps et de découvrir l’étincelle de la divinité en eux. Le « Jésus » du gnosticisme jouait le rôle de rendre plus aisée cette découverte en révélant des connaissances secrètes aux élus.
C’est exactement l’idée exposée dans l’Evangile selon Judas. « Jésus » dit à Judas : « Viens, que je t’enseigne les secrets que jamais personne n’a connus ». Il rit également de la prière des autres disciples qui œuvrent pour « l’autre Dieu » tandis que Judas a atteint un niveau de spiritualité supérieur au leur. Jésus dit à Judas qu’il dépasserait tous les autres et qu’il sacrifierait celui qui le revêtait. Ainsi, Judas rendrait-il possible le retour de l’esprit de Jésus dans le royaume céleste.
Dans la gnose, seul l’esprit est sauvé et retourne au royaume céleste. Le corps est détruit et la résurrection des morts est dépourvue de tout aspect physique, contrairement à ce que les Apôtres ont enseigné (cf. 1 Corinthiens 15). Dans beaucoup d’enseignements gnostiques, Jésus n’apparaissait que comme un homme ; c’est ainsi qu’il est ici dépeint comme se languissant de quitter son enveloppe charnelle et de retourner à son état d’être spirituel, ce qui contredit l’enseignement du Nouveau Testament selon lequel Jésus était à la fois Dieu et homme.
A une époque comme la nôtre, où l’on n’a de cesse de chercher de nouvelles raisons de ne pas croire à l’Evangile tel qu’exposé dans le Nouveau Testament, il n’est pas surprenant de constater qu’une grande partie des médias se sont rués sur la nouvelle. Dans un article publié le 07/04/2006 dans le quotidien britannique à grand tirage The Daily Mail, intitulé « Saint Judas ? », il était dit : « Ce qu’il y a d’extraordinaire dans ce nouveau manuscrit, c’est que Judas y est réhabilité et ramené au rang des vrais disciples du Christ. Il explique également pour la première fois les agissements du traître et remet même en cause la doctrine de la résurrection qui est le fondement de la foi chrétienne ».
Elaine Pagels, l’auteur de l’ouvrage « The Gnostic Gospels » (Les Evangiles Gnostiques), a écrit dans le New York Times que la découverte de l’Evangile selon Judas et d’autres textes gnostiques apparentés « font voler en éclat le mythe d’une religion monolithique et démontrent à quel point le mouvement chrétien primitif était varié – et fascinant ».
Herb Krosnet, qui a signé « A Lost Gospel » (Un Evangile Perdu) affirme : « Judas est en fait le meilleur ami de Jésus. Judas est celui qui permet à Jésus d’accomplir sa mission, qui est de mourir et de libérer cette étincelle intérieure qui est en lui et en chacun de nous, laquelle est l’essence de la divinité. Et telle est l’idée majeure de ce document du
deuxième siècle, d’une portée rarissime, qui vient d’être révélé au monde ».
Toutes ces idées imprègnent aujourd’hui la culture populaire et font que beaucoup remettent en cause le message des Evangiles du Nouveau Testament. Les Evangiles gnostiques, rejetés pour leur caractère hérétique par l’église primitive, commencent à être connus du grand public, aidés en cela par le succès retentissant du « Da Vinci Code » qui leur a donné une impulsion gigantesque. Faire de Judas, le traître des Evangiles, un héros incompris, semble faire partie d’un processus qui comprend en général les éléments principaux suivants :
1. Les quatre Evangiles du Nouveau Testament n’étaient pas les seuls récits de la vie et des enseignements du Seigneur Jésus. D’autres « Evangiles », écrits postérieurement, sont tout aussi valides, mais l’autoritarisme de l’église a amené à les réprimer.
2. Jésus n’est pas le Fils de Dieu envoyé dans le monde pour racheter l’humanité en mourant sur la croix et en ressuscitant des morts, mais un docteur enseignant la vérité spirituelle.
3. Le problème auquel l’humanité doit faire face n’est pas le péché, c’est- à-dire la désobéissance aux commandements de Dieu, mais l’ignorance
de l’étincelle de divinité que chacun d’entre nous peut découvrir en lui.
4. Par conséquent, la solution aux problèmes humains n’est pas la repentance et la foi dans le sacrifice pour le péché accompli une fois pour toutes à la croix, mais l’illumination et la découverte de la connaissance secrète qui conduit notre divinité à l’état d’éveil.
Bien sûr, il n’y a absolument rien de neuf dans ces idées et l’affirmation selon laquelle l’Evangile selon Judas est « l’une des découvertes archéologiques les plus importantes qui aient jamais été faites » est absurde. Il en est fait mention dans les écrits d’Irénée sur les hérésies (rédigés aux alentours de 180 de l’ère commune) comme étant l’œuvre d’un mouvement appelé gnosticisme caïnien, lequel tendait à réhabiliter les personnages bibliques iniques comme Caïn, Esaü, les Sodomites, etc. ainsi que Judas. D’une manière typique des sectes de cet acabit, qui foisonnaient au deuxième siècle de l’Ere chrétienne, les gnostiques caïniens mettaient dans la bouche de Jésus des propos qui correspondaient à leurs propres idées. La différence avec les quatre Evangiles que renferme le Nouveau Testament est flagrante : ces derniers furent rédigés par des témoins oculaires et rapportent les actes et les paroles véritables de Jésus lors de Son ministère terrestre. Dans la prochaine édition de notre périodique, je citerai les raisons de penser que la majeure partie des écrits du Nouveau Testament n’ont pu être écrits qu’avant la destruction du Temple en l’an 70 de l’ère commune. A l’inverse une grande majorité des Evangiles gnostiques ont été écrits entre l’an 150 et l’an 250. Si vous vouliez que quelqu’un écrive votre biographie, préféreriez-vous que cela soit quelqu’un qui vous connaisse et soit contemporain de vous, ou quelqu’un vivant 150 ans après vous, qui ne vous rencontrera jamais et vous mettra en bouche ses propres opinions ?
J’ai déjà écrit au sujet des Evangiles gnostiques dans les articles publiés dans ce magazine sur le « Da Vinci Code » (disponible sur simple demande et renfermant des citations de ces Evangiles). En résumé :
1. La venue de leurs enseignements est prédite dans les écrits du Nouveau Testament, lesquels parlent de faux prophètes et de faux docteurs qui « en séduiront beaucoup » (Matthieu 24:5, 2 Corinthiens 11, 2 Pierre 2, 1 Jean 2:18-23, 4:1-6).
2. Ils nient que Dieu soit le Créateur et l’Etre suprême.
3. Ils nient soit la divinité, soit l’humanité du Seigneur Jésus.
4. Ils présentent une spiritualité alternative dans laquelle la « gnose » ou connaissance amène à la compréhension de Dieu, plutôt qu’à la repentance et à la foi en la mort et en la résurrection de Jésus.
En tant que tels, ces Evangiles sont en harmonie avec la spiritualité « Nouvel-Age » qui se présente aujourd’hui sous une kyrielle de formes différentes. Cela s’applique à l’Evangile selon Judas, ainsi que le démontre la citation de Herb Krosney faite plus haut, laquelle avance que nous possédons tous en nous une « étincelle divine » qui attende d’être « amenée à la lumière ». A l’inverse, les Evangiles nous enseignent que nous avons une nature pécheresse qui gît dans les ténèbres (Matthieu 15:1-20, Jean 3:16-21, Romains 7:13-25). Seule l’entrée de Dieu dans notre vie par le moyen du Saint-Esprit au moment où nous mettons notre foi en Jésus comme Sauveur et Seigneur peut nous en délivrer (Jean 14:16-17, 16:5-15, Apocalypse 3:20). Nous ne découvrons pas Dieu en nous, mais nous l’invitons à entrer dans notre vie par la repentance et la foi en ce que Jésus a fait pour nous à la croix.
Que dit de Judas Iscariot le Nouveau Testament?
Le nom hébreu de Judas est Yéhouda ou Juda. Juda était l’un des fils de Jacob, de la tribu duquel devait descendre la lignée royale de David et du Messie (Genèse 49:10). Les mots Judée, juif et judaïsme et leurs équivalents dans d’autres langues sont dérivés de ce nom. L’origine du nom Iscariot est plus incertaine. Une théorie veut que ce nom signifie « Ish Karioth », un homme de Karioth, une ville de Judée, ce qui distinguerait Judas des autres disciples de Jésus, des Galiléens. Une autre possibilité est qu’il ait été lié aux « Sicarii », les hommes d’épées, un groupe de zélotes combattant l’occupation de la Judée par les Romains.
Le lien entre le nom de Judas et celui du peuple juif est devenu une source d’antisémitisme au cours du Moyen ge. Dans toute l’Europe, il était courant que les garçons se voient donner des noms de disciples de Jésus, sous la forme existant dans leur langue – Pierre, André, Jacques, Jean etc. Aucun garçon chrétien ne se voyait baptiser Judas, tandis que des garçons juifs recevaient le nom de Yéhouda. Du fait que la chrétienté laissait les populations dans une triste ignorance de la vérité, l’on supposait que Pierre, André, Jacques et Jean étaient des chrétiens gentils, tandis que le seul disciple juif de Jésus était Judas le traître. Bien souvent, sur les représentations picturales des disciples, seul Judas était représenté avec des traits manifestement juifs. Dans la réalité, tous les disciples de Jésus étaient juifs et ils étaient connus par leur nom hébreu : Képhas, Yaakov, Yohannan etc. Si nous pouvons retirer de l’histoire de Judas une seule leçon quant à la traîtrise, c’est bien que le traître se trouve parmi ceux qui professent être les disciples de Jésus et par conséquent au sein des églises chrétiennes.
Dans les temps modernes, beaucoup se sont posé la question de savoir pourquoi Jésus avait voulu trahir Jésus. Dans le film de Zeffirelli « Jésus de Nazareth », Judas est présenté comme un zélote qui voulait forcer Jésus à se présenter comme étant le Messie devant le Sanhédrin et à conduire le peuple juif à la révolte contre Rome. Rien de cela n’apparaît dans les Evangiles eux-mêmes. Dans la liste des disciples citée dans Matthieu, Marc et Luc, Judas est présenté comme « Judas Iscariot, celui qui livra Jésus ». Jean 6:71 ajoute que Jésus savait que Judas était du diable et qu’il allait Le trahir.
Selon Jean 12:4-6, Judas était en charge de l’argent des disciples et en gardait une partie pour lui-même. Ce détail mérite d’être noté car les trois choses qui ont le plus de chances de détruire un ministère chrétien sont l’abus d’argent, de sexe ou de pouvoir. En Matthieu 26:14-16, Judas trahit Jésus pour de l’argent, accomplissant ainsi la prophétie de Zacharie (11:12-13). Selon Luc 22:3, Satan est entré en Judas lorsqu’il a trahi Jésus.
Jésus savait ce que Judas allait faire lors du Dernier repas, et ce n’est qu’après son départ qu’Il a partagé le pain et le vin avec Ses disciples. Ce faisant, Il a transformé la signification du repas de Pâque traditionnel en prenant le pain sans levain et le vin et en les appliquant à la rédemption qu’Il était sur le point d’opérer au moyen de Sa mort et de Sa résurrection (Matthieu 26:20-25).
Suite à sa trahison de Jésus par un baiser, Judas s’en est allé et, mû par le remords, s’est suicidé (Matthieu 26:3-10). Il ne s’agissait pas d’un acte de repentance biblique mais la conséquence de son désespoir suite à l’acte qu’il avait commis. Il n’avait pas saisi la signification de la vie et de la mort de Jésus et n’a pas vécu assez longtemps pour voir la résurrection et recevoir le pardon. Il nous faut donc conclure que Judas s’est perdu et a été damné pour l’Eternité.
Une question souvent posée est de savoir pourquoi la trahison de Judas était nécessaire pour l’arrestation de Jésus. Les Evangiles montrent que les chefs des sacrificateurs craignaient les foules qui suivaient Jésus, en particulier à cause de la résurrection de Lazare et de Son entrée triomphale à Jérusalem. Ils redoutaient que le mouvement de ceux qui Le suivaient ne prenne son envol pendant la semaine de la Pâque (Jean 11:47-50), au moment où des foules de pèlerins allaient affluer à Jérusalem. Ils étaient aussi conscients du fait qu’ils ne pouvaient L’arrêter publiquement par peur de causer une émeute (Matthieu 26:5). Judas les a conduits de nuit là ou Jésus était seul avec Ses disciples, où il allait être aisé de L’arrêter sans attirer l’attention des multitudes.
Certains commentateurs modernes disent que le récit des Evangiles est inexact parce que le Sanhédrin n’aurait pas été convoqué pour un procès la veille de la Pâque. En réalité, l’audition de Jésus devant Caïphe n’était pas un procès en bonne et due forme mais une tentative de trouver une raison de L’exécuter. Le Sanhédrin n’était pas investi de l’autorité nécessaire pour prononcer la peine de mort, aussi fallait-il que Jésus soit livré au gouverneur romain pour que cela s’accomplisse. Le Sanhédrin était pressé que tout soit accompli avant que la semaine de la Pâque commence, et la procédure hâtive au cours de la nuit était inhabituelle, mais non illégale, puisqu’il ne s’agissait pas d’un procès formel.
Un autre problème est soulevé par Matthieu 27:9-10 qui attribue la trahison de Jésus à la prophétie de Jérémie et non à celle de Zacharie. La solution de ce problème est apportée par David Baron dans son commentaire (en anglais) sur Zacharie, aux pages 409 à 412. La citation de Matthieu est une référence composite à Zacharie 11:12-13 en même temps qu’à Jérémie 19. Jérémie 19 est une prophétie de la destruction de Jérusalem et du premier Temple par les Babyloniens. Jérémie utilise le symbole du pot brisé pour établir un lien entre le Champ du Potier avec la Vallée de Hinnom, qui allait être connue sous le nom de Vallée du Massacre. En faisant ainsi, il prophétise la destruction prochaine de Jérusalem par les Babyloniens lorsque la Vallée de Hinnom, qui est en bordure des murailles de la ville, allait devenir la vallée du massacre. Zacharie prophétise la destruction du second Temple par les Romains. La Vallée de Hinnom allait de nouveau devenir un « Champ du Sang » (akel dama). Les deux passages en Jérémie et en Zacharie sont liés par un thème commun – la destruction prochaine du Temple et la raison de celle- ci. La raison de la chute du premier Temple et de la captivité en Babylone fut la désobéissance du peuple d’Israël à la Torah et le rejet du message des prophètes. La raison de la destruction du second Temple et la dispersion plus grande encore du peuple d’Israël devait être le rejet du Messie et de Son message par les chefs religieux.
L’acte de trahison de Judas et l’utilisation qu’en fit le Sanhédrin en préparant la crucifixion, préparaient la voie à cet événement qui devait survenir 40 années plus tard, par le jugement de Dieu, après la proclamation du message de l’Evangile par les disciples de Jésus et son rejet par les chefs spirituels résidant à Jérusalem. Lorsque les Romains franchirent les murailles de Jérusalem en 70 de l’ère commune, il y eut un tel carnage qu’il n’y eut plus assez de place pour enterrer les morts dans la Vallée de Hinnom qui devint le Champ du Sang.
Du point de vue de Dieu, la raison de cette calamité était le rejet continuel de Jésus en tant que Messie par les chefs religieux. La trahison de Jésus par Judas en connivence avec les chefs des sacrificateurs en était un signe. Fait important, l’argent donné à Judas était tiré de la réservé destinée à acheter des sacrifices pour le Temple. De fait, il a servi à acheter le sacrifice ultime pour le péché au moyen du sang de Jésus le Messie. A ceux qui acceptaient la signification de ce sacrifice, Juifs comme Gentils, il est devenu la source du pardon et de la vie éternelle. Cette offre s’étendait même à ceux qui avaient été responsables de la mort de Jésus, qui pouvaient être sauvés par la repentance et la foi en Son nom (Actes 3:11-26). A ceux qui la rejetaient, le sacrifice de Jésus devenait la source du jugement et de la damnation. En hébreu, la Vallée de Hinnom est gué hinnom, d’où vient le mot grec « géhenna » qui est le terme employé dans le Nouveau Testament pour faire référence à l’enfer.
Une autre objection à l’Evangile est que Matthieu et Actes semblent en contradiction. En Matthieu 27, Judas jette les trente pièces d’argent dans le lieu saint du Temple et va se pendre. Les chefs des sacrificateurs achètent ensuite le champ du potier comme lieu d’inhumation. En Actes 1:18-19, Judas est dit avoir acheté le champ lui-même et être « tombé, (se rompant) par le milieu du corps…toutes ses entrailles (s’étant) répandues ». Arnold Fruchtenbaum explique cette contradiction apparente dans son livre « Messianic Christology » (Christologie Messianique) aux pages 153-4. Judas s’est suicidé à la fin de la première nuit de la Pâque, avant le premier jour de la fête, au moment où le sacrifice pascal allait être offert. Selon la loi juive, s’il y avait eu un cadavre dans l’enceinte de Jérusalem, la ville aurait été considérée comme souillée et le sacrifice du matin n’aurait pu être offert. Néanmoins si le corps était emporté et jeté dans la Vallée de Hinnom, la ville allait être purifiée et le sacrifice allait pouvoir être offert. Pour qu’il en soit ainsi, le corps de Judas fut jeté par- dessus les murailles de la ville jusque dans la vallée, à la suite de quoi ses entrailles se répandirent. Matthieu a donc raison de dire que Judas s’est pendu et Actes, d’affirmer qu’il s’est éventré lorsque son corps a été jeté par-dessus les murailles dans la vallée qu’elles dominaient.
Qu’allaient faire les chefs des sacrificateurs avec les trente pièces d’argent ? L’argent avait été acquis de façon déshonnête, aussi ne pouvait-il pas être remis dans le trésor du Temple. Cet argent pouvait être soit remis à son propriétaire soit utilisé pour le bien public. Puisque Judas était déjà mort, on ne pouvait le lui remettre ; c’était donc pour le bien public qu’il fallait l’utiliser. C’est pourquoi un champ fut acquis au nom du défunt Judas Iscariot par les chefs des sacrificateurs comme lieu de sépulture. La première personne à y être enterrée fut Judas lui-même. Aussi Matthieu a-t-il raison de dire que les chefs des sacrificateurs achetèrent le champ ; Actes aussi a raison de dire que Judas Iscariot était le propriétaire légal du champ puisque celui-ci a été acheté à son nom à titre posthume.
En conclusion, les Ecritures disent clairement que c’est la nature pécheresse de Judas, qui résidait en lui, qui l’a poussé à rejeter Jésus et à Le trahir. Il accomplissait ainsi la prophétie et son acte faisait partie de la suite d’événements devant mener à la crucifixion au moment de la Pâque. Cela devait se produire pour qu’Il accomplisse les prophéties concernant le Serviteur souffrant, étant l’Agneau pascal ôtant les péchés du monde.
La Bible nous enseigne qu’à la fin de notre ère, aura lieu l’avènement du traître suprême, l’Antéchrist. Il est intéressant de noter qu’en Jean 17:12 Jésus fait référence à Judas comme au fils de la perdition et qu’en 2 Thessaloniciens 2:3 Paul donne le même titre à l’Antéchrist. Le lien entre Judas et l’Antéchrist est que tous deux trahissent le véritable Seigneur Jésus et que tous deux connaissent une fin terrible. La tentative de réhabiliter Judas dans la culture populaire est une distorsion de la réalité, revenant à appeler bon ce qui est mauvais. La renaissance des enseignements gnostiques du deuxième siècle dans le soi-disant Evangile de Judas fait partie de la préparation spirituelle du monde présent à l’acceptation de l’Antéchrist en tant que faux Messie dans les jours précédant le retour sur Terre du vrai Messie Jésus.
Tony Pearce