
Le 11 août 2019 a vu le commencement du jour de jeûne de Tisha b’Av,, le jour où les Juifs se souviennent de la destruction du Premier Temple par les Babyloniens en 587 avant Jésus-Christ et celle du Second Temple par les Romains en 70 après Jésus-Christ. Ces deux catastrophes sont survenues le même jour du calendrier juif, de même qu’un certain nombre d’événements tragiques dans l’Histoire juive.
L’année où Tisha b’Av a coïncidé avec le jour de l’Aïd el Adha, la fête musulmane qui commémore le sacrifice par Ibrahim (Abraham) de son fils, que les musulmans tiennent pour être Ismaël. La Sourate 37 du Coran, qui décrit cet événement, ne fait pas mention du nom du fils sacrifié, dont il est dit que son sacrifice a eu lieu sur le Mont Arafat, près de la Mecque. La Bible dit que c’est Isaac, le fils de la promesse, qui a été offert en sacrifice sur la Terre de Morija (Genèse 22.2), dont on estime généralement que c’est l’emplacement où Salomon a construit le Premier Temple, se dressant sur le Mont Moriah à Jérusalem (2 Chroniques 3.1). Dans la Bible, Dieu a utilisé cet incident pour mettre à l’épreuve la foi d’Abraham et l’a empêché d’accomplir cet acte au tout dernier moment, lui fournissant un bélier afin de remplacer son fils sur l’autel et promettant qu’un agneau serait offert en sacrifice. Les chrétiens estiment que l’Agneau promis n’était autre que Jésus le Messie, sacrifié presque 2 000 ans plus tard à Jérusalem en tant que sacrifice final pour le péché du monde.
L’islam a altéré le récit biblique afin que l’Alliance faite avec Abraham passe par la lignée d’Ismaël et s’étende aux musulmans/arabes, plutôt qu’à la lignée d’Isaac et au peuple d’Israël. Cela demeure un sujet de controverse dans les revendications à la possession de Jérusalem et du Mont du Temple entre les descendants d’Abraham à travers Isaac, le peuple juif et les descendants de la lignée d’Ismaël (les Arabo-musulmans).
Parce que les deux fêtes ont eu lieu le même jour cette année, il y a eu un affrontement sur le Mont du Temple entre les Juifs orthodoxes qui voulaient y prier pour commémorer Tisha b’Av et les Musulmans qui voulaient occuper le terrain à eux seuls. Les musulmans ont fait exprès de bloquer l’entrée du Mont du Temple aux Juifs, ce qui a conduit à des heurts avec les forces de l’ordre israéliennes. En fin de compte, un nombre limité de Juifs ont été autorisés à entrer.
Après cet événement, le Ministre Public de la Sécurité Filad Erdan a dit « Je pense qu’il y a une injustice dans le statuquo [concernant le Mont du Temple] qui existe depuis 1967. Il va falloir que nous changions cela afin qu’’à l’avenir, les Juifs, avec l’aide de Dieu, puissent prier sur le Mont du Temple ». Le Ministre Jordanien des Affaires Étrangères, Ayman Safadi, a accusé Israël de « violer le statuquo » concernant le Mont du Temple et a rejeté avec véhémence la proposition de Gilad Erdan en vue d’un changement dans celui-ci « dans Jérusalem occupée » dont il a dit qu’il mettrait en péril la paix et la sécurité internationales.
La question du Mont du Temple est depuis longtemps une source de tension. Tout au long de la Guerre des Six Jours en Juin 1967, les soldats israéliens ont capturé la Vieille Ville de Jérusalem et ont prononcé le message devenu légendaire : « Har HaBayit BeYadenu » (le Mont du Temple [la colline de la maison] est dans nos mains »). Un grand nombre de chrétiens croyant dans les Écritures ont perçu cela comme un événement prophétique et se sont souvenus des paroles de Jésus rapportées en Luc 21.24: « Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis ». La restitution du Mont du Temple aux mains des Juifs a été perçue comme un signe de la fin des temps et du Retour de Jésus.
Le Premier Ministre israélien, Levi Eshkol, a décidé de rendre le Mont du Temple au Wakf, l’autorité islamique responsable de son entretien depuis des années, remettant donc l’endroit entre des mains musulmanes. Israël craignait que le monde musulman n’accepte jamais que des Juifs détiennent l’autorité sur la Mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher, ce qui fait que le lieu le plus important de Jérusalem est toujours entre des mains non-juives.
Les musulmans croient que Mohammed (Mahomet) a fait son voyage nocturne depuis la Mecque jusqu’à la Mosquée la plus Éloignée (Masjid al-Aqsa) que l’on estime être l’Al-Aqsa à Jérusalem, sur une jument mythique appelée Al-Buraq. De là, il aurait été transporté au ciel, où il aurait parlé avec Abraham, Moïse et Jésus, qui aurait confirmé sa mission en tant que prophète ultime d’Allah. Il aurait finalement atteint le Septième Ciel où il se serait entretenu avec Allah. Mohammed étant mort 60 ans avant qu’Al-Aqsa ne soit construite, cette histoire ne saurait donc être vraie, et cependant Al-Aqsa n’en reste pas moins le troisième lieu saint de l’islam après la Mecque et Médine. D’un point de vue chrétien les révélations de Mohammed ont été inspirées par l’esprit de l’antéchrist, niant que Jésus soit le Fils de Dieu égal au Père et le rabaissant au rang de simple prophète. L’islam dément également que le Seigneur Jésus soit mort sur la croix en sacrifice pour les péchés du monde et se soit relevé des morts. Pour plus de détails à ce sujet demandez notre brochure (en anglais) https://lightforthelastdays.co.uk/articles/islam-issues/bible-or-koran/
De la manière dont il s’est développé, l’islam est devenu le concurrent et le rival le plus constant du christianisme, l’un des nombreux esprits antéchristiques décrits en 1 Jean 2.18-23 : « Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père; quiconque confesse le Fils a aussi le Père ». Le Dôme du Rocher contient des inscriptions inspirées par cet esprit, disant: « Jésus fils de Marie n’était qu’un messager d’Allah » et « Il n’est pas d’autre Dieu qu’Allah. Il est Un. Il n’a pas d’associé. Et il n’en est aucun de comparable à Lui. Mohammed est le Messager de Dieu ».
Ces affirmations sont autant d’attaques de la doctrine chrétienne, particulièrement la croyance selon laquelle Dieu est une Trinité (trois en un) et que Jésus est le Fils de Dieu. L’islam nie que Dieu ait « une partenaire », faisant référence en cela à l’optique musulmane selon laquelle les chrétiens voient Jésus comme le fruit de l’union charnelle entre Dieu et une femme, sachant que Jésus est le Fils unique ainsi qu’il est écrit en Jean 3.16. J’ai écrit une série d’objections à la divinité du Seigneur Jésus et à la nature tri-une de Dieu à l’adresse https://messiahfactor.com/three-or-one-or-three-in-one/. Un exemplaire (en anglais) est disponible sur demande.
Le texte antéchristique inscrit sur le Dôme du Rocher en a conduit certains à y voir « l’abomination de la désolation…établie dans le lieu saint » dont Jésus a parlé en Matthieu 24.15. Je ne pense pas que le Dôme soit la véritable abomination de la désolation, mais on ne peut nier la pertinence de la présence d’un texte niant le message de base du christianisme sur le lieu-même où le Temple se tenait autrefois.
Aujourd’hui, le statut du Dôme du Rocher et de la mosquée Al-Aqsa est devenu un thème prépondérant dans le monde musulman. Durant toute la période du mandat britannique, le Moufti de Jérusalem (un antisémite et pronazi) a cherché à convaincre le monde arabe que les Juifs entendaient démolir la Mosquée du Temple et remplacer le Dôme du Rocher par le Troisième Temple. Il a accusé les Juifs de souiller les saints lieux de l’islam, conduisant au massacre des Juifs sur le Mur Occidental en 1929. Cela demeure un outil de propagande pour les Arabes jusqu’à ce jour. Le slogan « Al-Aqsa est en péril » est utilisé régulièrement par les dirigeants palestiniens comme cri de ralliement pour obtenir du soutien des Arabes et des musulmans dans le monde entier. Le 10 août, le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (censément le partenaire d’Israël dans le processus de paix) s’est exprimé non loin de Ramallah, disant : « nous entrerons en force dans Jérusalem : des millions de combattants ! Nous y demeurerons et personne ne pourra nous forcer à quitter notre patrie ! » Il a ensuite émis le vœu de détruire tous les immeubles juifs sur le territoire et conclu en disant que « Jérusalem était [aux Palestiniens] que cela plaise ou non [aux Juifs] ». La foule s’est ensuite mise à scander le refrain suivant : « Vers Jérusalem nous marchons, martyrs par millions »!
La Bible parle de Jérusalem comme d’une « une pierre pesante pour tous les peuples » (Zacharie 12.3) qui provoquera le conflit final de l’Histoire. Les Israéliens veulent éviter cette guerre à tout prix et la plupart ne souhaitent pas voir les tensions avec les Arabes s’enflammer. Leur souci est d’assurer la sécurité des Juifs sur le territoire et de la préserver de ceux qui recherchent sa destruction. La plupart des Israéliens séculiers s’opposent entièrement aux partis religieux qui souhaitent la construction d’un Troisième Temple et ne veulent pas changer le statut du Mont du Temple, ce qui donnerait aux musulmans un motif d’attaquer. Selon le judaïsme orthodoxe traditionnel, la reconstruction du Temple ne saurait avoir lieu qu’après la venue du Messie et, jusqu’à ce moment-là, il sera interdit aux Juifs de visiter le Mont du Temple.
Cependant, un certain nombre de Juifs religieux, particulièrement les Fidèles du Mont du Temple, encouragent leurs disciples à défier cette interdiction et à œuvrer en vue de la restauration de l’adoration dans le Temple en vue de la venue du Messie. Depuis un certain nombre d’années l’Institut du Temple travaille à recréer les réceptacles employés dans le cadre du service du Temple, dont certains sont exposés dans ses locaux situés dans la Vieille Ville de Jérusalem près du Mur Occidental. On entraîne actuellement des prêtres à faire des sacrifices comme il a été prescrit dans la Torah, et un Sanhédrin a été nommé dont l’objectif est la restauration de l’adoration du Temple, la nomination d’un souverain sacrificateur et la préparation des prêtres à l’offrande de sacrifices.
Le Rabbin Weiss a affirmé : « Le seul obstacle au service dans le Temple à l’heure actuelle est la question politique. Si cela devait changer tout d’un coup – ce qui pourrait bien survenir – il pourrait très bien nous être demandé d’entamer le service sur le Mont du Temple. Il est par conséquent nécessaire d’avoir à disposition un candidat prêt à jouer le rôle de Grand Prêtre, particulièrement à présent que nous avons des kohanim (prêtres, sacrificateurs) prêts à servir dans le Temple ».
L’obstacle politique est toutefois énorme, même s’il est le seul. Premièrement, aucun gouvernement israélien actuel ne sanctionnerait la construction d’un Troisième Temple sur le Mont, particulièrement à l’heure présente, sachant qu’Israël pourrait être géré par une coalition excluant les partis religieux. Deuxièmement, les musulmans verraient toute tentative de reconstruire le Temple comme une provocation, ce qui mènerait droit au conflit armé. Alors, est-ce que cela pourrait se produire ?
Il existe une circonstance particulière susceptible d’engendrer un tel conflit. À supposer que la Guerre de Gog et Magog, dont il est question en Ézéchiel 38.9, se produise avant le tout début de la Grande Tribulation, comme nous le supposons, il résultera de cette guerre une claire intervention de Dieu, qui sauvera Israël d’une coalition ennemie majoritairement musulmane, venue la détruire (Ézéchiel 38.3-6, 18-23, 39.21-24). L’événement sera accompagné par un grand tremblement de terre en Terre d’Israël (Ézéchiel 38.19-20) susceptible d’abattre le Dôme du Rocher, la Mosquée Al-Aqsa et le Mur Occidental. Il va aussi s’opérer une véritable dévastation des nations aux quatre coins du globe « du feu en Magog…[et dans] les îles » (l’Europe? Les États-Unis? » Ézéchiel 39.6. Le peuple d’Israël se tournera vers Dieu pour lui rendre grâce au sujet de leur délivrance (Ézéchiel 39.21-29). L’islam souffrira une défaite immensément cinglante aux mains de Dieu qui engendrera un désenchantement chez les musulmans et leur perte de foi en Allah.
Une certaine lecture des prophéties veut que l’Antéchrist fasse son ascension peu après cet événement, proposant un plan de paix et de sécurité (1 Thessaloniciens 5.3, 2 Thessaloniciens 20), et une espèce d’accord de paix au Proche-Orient (Daniel 9.27, Ésaïe 28.14-22). C’est ce qui permettra la reconstruction du Temple de Jérusalem (Ésaïe 66). À mi-chemin de la période de tribulation, l’Antéchrist enfreindra sa promesse à l’égard des Juifs, exigeant que son image soit placée dans le lieu saint. C’est cela, l’abomination de la désolation (Daniel 11.31, Matthieu 24.15-16) liée à l’image de la Bête que nous voyons dans Apocalypse 13.14-17 et l’affirmation de l’Antéchrist selon laquelle il est Dieu (2 Thessaloniciens 2.4). Cela va provoquer l’outrage et l’opposition des Juifs et cela va conduire au « temps de trouble pour Jacob » (Jérémie 30, Daniel 12), à la dernière bataille (Apocalypse 19) et finalement au Retour du Messie Yéchoua (Apocalypse 19), visant à établir Son royaume messianique (Ésaïe 2.1-4, Zacharie 14, Apocalypse 20). Le Messie va ensuite établir le Temple Millénaire, depuis lequel il va diriger le monde, tout le Millénium durant (Ézéchiel 40.48).
Selon les Écritures aucun Temple reconstruit avant le Retour du Messie ne saurait être béni par Dieu. Ésaïe 66.1-4 parle d’un bâtiment qui n’aura pas les faveurs de Dieu et il dit des sacrifices qui y seront offerts : « Celui qui immole un bœuf est comme celui qui tuerait un homme, Celui qui sacrifie un agneau est comme celui qui romprait la nuque à un chien, Celui qui présente une offrande est comme celui qui répandrait du sang de porc, Celui qui brûle de l’encens est comme celui qui adorerait des idoles ». Tout sacrifice offert dans ce « Temple » serait en abomination à l’Éternel et le culte pratiqué dans ce lieu résulterait d’un refus d’entendre la Parole de Dieu plutôt que de Lui obéir. Cela ne peut pas s’appliquer ni au Premier ni au Deuxième Temple ou au Temple Millénaire où Jésus règnera. Cela pourrait, en revanche, s’appliquer à un Temple construit avant le Retour de Jésus.
La prophétie dit ensuite : « Écoutez la parole de l’Éternel, Vous qui craignez sa parole.
« Voici ce que disent vos frères, Qui vous haïssent et vous repoussent À cause de mon nom: Que l’Éternel montre sa gloire, Et que nous voyions votre joie! -Mais ils seront confondus ». (Ésaïe 66.5).
Ce passage évoque un groupe de gens qui sont très probablement Juifs, qui entendent la Parole de Dieu et Lui obéissent et qui, en résultante, sont rejetés par leurs frères « à cause [du nom de Dieu] » En fin de compte, ce groupe d’individus sera justifié devant Dieu tandis que ceux qui les auront rejetés seront couverts de honte. Qui pourraient-ils être ? Selon Apocalypse 7, au début de la Période de la Tribulation, un grand nombre de Juifs se tourneront vers Yéchoua/Jésus en tant que Sauveur et ils prendront une part très active à l’évangélisation pendant la tribulation après la Parousie ou enlèvement de l’Église. Il est très probable qu’ils fassent l’expérience d’une conversion surnaturelle comme celle de l’Apôtre Paul. Ils feront très certainement l’objet d’un rejet par leurs frères juifs qui resteront engagés dans le judaïsme, particulièrement ceux qui participeront à la reconstruction du Temple. À la fin, il sera reconnu que c’étaient eux qui avaient raison et ceux qui auront pris part aux rites du Temple s’apercevront qu’ils ont été trompés par l’Antéchrist ; ils seront alors couverts de honte.
Pour les croyants en Yéchoua, la Venue du Messie en la personne de Jésus signifie que le Temple n’est plus requis par Dieu en tant qu’endroit où faire un sacrifice pour l’expiation des péchés. Jésus a fait ce sacrifice final pour le péché et ce faisant, Il a mis fin à la nécessité d’un service lévitique et à celle d’une prêtrise.
Au moment de la crucifixion, « ‘Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent (Matthieu 27.51). Le voile séparait le lieu saint du lieu très saint (saint des saints) où l’on était en présence de l’Éternel et où seul le Souverain Sacrificateur avait le droit d’entrer, une seule fois par an, pour y offrir le sacrifice le Jour du Grand Pardon. Cette déchirure du Voile du Temple au moment de la crucifixion signifie que la voie menant au Seigneur est à présent ouverte pour quiconque, par le truchement de la foi en Jésus, de Sa mort et de Sa résurrection. Paul a écrit que tout vrai croyant est maintenant le Temple du Dieu vivant et habité par le Saint-Esprit. Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? (1 Corinthiens 3.16)
Jésus a prophétisé la destruction du Second Temple par les Romains, laquelle a eu lieu en l’an 70 de notre ère Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant, pleura sur elle, Il viendra sur toi des jours où tes ennemis t’environneront de tranchées, t’enfermeront, et te serreront de toutes parts;
ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée.
Luc 19.41-44 Jésus a aussi prophétisé la dispersion des Juifs parmi les nations, Jérusalem étant dirigée pendant des siècles par des puissances non-juives jusqu’à ce que « les temps des Gentils soient accomplis » (Luc 21:24) ce qui implique qu’à la fin de notre ère il y aurait un retour massif des Juifs en Israël et la restauration de Jérusalem.
Comme nous l’avons vu dans le cadre du présent article, les prophéties de la Bible montrent bel et bien la possibilité qu’un Temple soit reconstruit dans les jours précédant immédiatement le retour de Jésus. Mais il s’agira d’un Temple que Dieu ne bénira pas. Il sera souillé par l’Antéchrist, ce qui conduira à la Grande Tribulation ainsi qu’à la bataille finale pour la prise de Jérusalem, laquelle aura pour point final le Retour physique de Jésus et la construction du Temple ultime que Dieu bénira et où le Seigneur sera présent tout au long du Millénium. Par suite du Retour de Jésus le Messie, le Temple Millénaire (Ézéchiel 40-48) sera construit où le Seigneur habitera et depuis lequel Il régnera. Le dernier mot quant à ce Temple et à la Ville de Jérusalem se trouve au dernier verset d’Ézéchiel : le nom de la ville sera:
« l’Éternel est ici ».
(Ézéchiel 48.35)